La nouvelle victime présumée de Nordahl Lelandais est originaire des Ardennes

Lundi 1er juillet, BFM TV révélait le témoignage d'une nouvelle victime présumée de Nordahl Lelandais. Selon nos informations, c'est la section de recherche de la gendarmerie de Reims qui est en charge de l'enquête. L'adolescente est originaire des Ardennes.
 

Les faits auraient eu lieu en mars 2017. Une Ardennaise, âgée de 16 ans aujourd'hui, a révélé qu'elle avait été victime de Nordahl Lelandais, son grand cousin, le jour des obsèques de son père. "Elle est soulagée d'avoir parlé et en même temps, elle a vécu une période compliquée, raconte son avocate Caroline Rémond, jointe par la rédaction. Elle n'a que 16 ans, c'est difficile pour une enfant. Elle l'a fait pour que ses petites cousines sachent qu'elles ne sont pas seules."

Et de préciser : "Elle n'a rien à gagner puisque c'est un délit et que Nordahl Lelandais est poursuivi pour des faits criminels."

Ce lundi 1er juillet, les journalistes de BFM TV dévoilaient l'existence d'une nouvelle victime présumée de Nordahl Lelandais. De façon anonyme, la jeune fille témoigne :

Je suis allée en dehors de la maison fumer, car je ne fume pas devant ma mère. Mon cousin a voulu aller avec moi fumer. On s'est éloignés sur le côté de la maison, je pleurais forcément car c'était l'enterrement de mon père. Il m'a prise dans ses bras et là, je sens ses mains descendre sur mon dos et se poser sur mes fesses avec insistance. Je le repousse, il me touche les seins. Je retourne vers ma famille, et en retournant vers ma famille, il me dit : "Si tu dis quelque chose, je te tue.
- La petite cousine de Nordahl Lelandais à BFM TV.

Ce sont ces menaces qui auraient profondément choqué l'adolescente. "Son visage avait changé, ce n'était pas celui du cousin que j'ai connu, se souvient-elle. Son regard était noir, il me faisait peur", confie-t-elle, des sanglots dans la voix.
 

L'enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Reims


La victime présumée a déposé plainte pour agressions sexuelles et menaces de mort. Selon elle et son avocate, il aurait continué les menaces par le biais de SMS, "auxquels elle a répondu, comme un adolescente de 14 ans, sans penser à mal, souligne son avocate. Elle était sous l'emprise de cette menace qu'il lui avait lancée." Et Caroline Rémond de préciser : "C'est son grand cousin, elle le voyait uniquement lors de fêtes de famille."

Selon elle, c'est la révélation des agressions de ses deux petites cousines qui l'a convaincue de briser la loi du silence. "Dans un premier temps, la maman de ma cliente disait : 'On n'en parle pas, on n'ébruite pas.'"

Le parquet de Grenoble a été averti de l'affaire mais n'a pas été saisi de l'enquête, soulignent BFM et l'AFP. Selon nos informations, elle a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Reims.
 
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