La préfecture du Bas-Rhin a communiqué ce mercredi 2 janvier le bilan du réveillon de la Nouvel An dans le Bas-Rhin. Les forces de l'ordre ont procédé à 52 interpellations dans le département, 57 personnes ont été blessées à cause d'une mauvaise utilisation des pétards.
52 interpellations pour des faits de violences urbaines ou envers les forces de l’ordre
Dans le Bas-Rhin et plus particulièrement à Strasbourg, un important dispositif de sécurisation et de secours a été mis en place pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, indique la préfecture. Appuyés par des renforts nationaux, près de 1000 policiers et gendarmes ont assuré la sécurisation des festivités du nouvel an dans le département. Un dispositif conséquent a également été mis en place par le service départemental d’incendie et de secours, plus de 800 pompiers ayant été mobilisés au cours de la soirée et de la nuit. Le dispositif opérationnel, construit en partenariat étroit avec les collectivités, a également mobilisé les moyens des polices municipales.Au cours de la nuit, les forces de l’ordre ont procédé à 52 interpellations pour des faits de violences urbaines ou envers les forces de l’ordre (incendies de véhicules, dégradations, etc). 4 gendarmes ont été légèrement blessés.
Pétards : 57 blessés
Le nombre de blessés suite à une mauvaise utilisation de pétards en baisse. Comme chaque année depuis 2007, un plan d’action contre le mauvais usage des pétards a été mis en oeuvre tout au long du mois de décembre, alliant à la fois la prévention et la répression. La campagne de prévention a permis cette année de sensibiliser plus de 10 000 nouveaux élèves de 4ème, précise la préfecture.Des contrôles ont également été menés pour s’assurer du respect de la réglementation et ont permis la saisie de plus de 537 kg de marchandises (chiffres provisoires). Le mauvais usage de pétards et articles pyrotechniques aura malgré tout fait 57 victimes du 31 décembre au 2 janvier (contre 79 l’an dernier), dont 4 conserveront des séquelles définitives, essentiellement aux mains. Parmi les blessés, 33 sont des mineurs âgés de 5 à 17 ans ; trois d’entre eux conserveront des séquelles définitives.