Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne (la plus haute juridiction sportive) confirme, lundi 9 mai 2016, en la réduisant, la sanction prononcée contre Michel Platini par la FIFA. L'ancien international lorrain doit démissionner de l'UEFA.
C'était la dernière chance de Platoche. Le Tribunal Arbitral du Sport, plus haute instance de régulation des contentieux sportifs, se prononçait lundi 9 mai 2016, sur la sanction infligée par la FIFA. L'ancien n° 10 lorrain avait été suspendu, pour huit ans - ramenés à six ans en appel - de toute activité autour des terrains de foot.
Coup d'envoi
En contestant cette sanction à Lausanne, Michel Platini pouvait espérer conserver la tête de l'UEFA (l'Union Européenne du football). Et donner, en tant que président, le coup d'envoi de l'Euro 2016, la Coupe d'Europe, qui a lieu en France du 10 juin au 10 juillet.
Passe en retrait
Les juges en ont décidé autrement. Certes, ils ont réduit la sanction à quatre ans de suspension. Ils ont reconnu la "validité" du contrat oral liant la Fifa à Michel Platini pour un versement de 1,8 million d'euros. Mais le Tribunal "n'est pas convaincu par la légitimité" de ce versement effectué en 2011 pour un travail de conseiller auprès de Joseph Blatter, à l'époque président de la Fifa, achevé en 2002.
Petit pont
Michel Platini a immédiatement fait savoir qu'il démissionnerait de ses fonctions de Président de l'UEFA... pour continuer le combat !Je démissionne ... pour poursuivre mon combat devant les tribunaux suisses" communiqué de Michel Platini
Il peut en effet déposer un recours devant la justice "ordinaire", en l'occurence le Tribunal Fédéral suisse. Ce ne sera pas un recours sur le fond, mais seulement sur les questions de droit. La justice suisse pourrait "casser" la décision du TAS si les avocats de Platini démontrent un vice de procédure.