Dans les quatre départements lorrains, le mouvement d'extrême-droite a viré en tête au 1er tour des élections régionales, dimanche 6 décembre 2015. Une situation qui met dans l'embarras les partis traditionnels qui hésitent entre union, fusion ou maintien. Une triangulaire au 2e tour est probable.
Alors que le taux de participation en Lorraine pour le premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre 2015, s'est établi à 46,7% (soit une abstention de 53,3%), c'est le Front National qui a viré en tête dans chacun des quatre départements lorrains (voir notre diaporama ci-dessous).
Vous pouvez retrouver le détail dans chacun des départements dans les articles en lien ci-dessous.
Un score salué par le leader de l'extrême-droite en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL), Florian Philippot, dimanche soir depuis le Palais de la Musique et des Congrès à Strasbourg (Bas-Rhin) :
Union, fusion ou maintien ?
Dès l'annonce de ces résultats connus, les partis traditionnels ont tenté de trouver une solution soit à travers l'union ou le retrait mais en fin de soirée, il semblait que c'est bien le maintien des 3 listes arrivés en tête, sans fusion avec les autres partis ayant réalisé plus de 5% des voix qui se dessinait... Avec à la clé une triangulaire pour le 2nd tour.
A droite comme à gauche des voix demandent de faire barrage au Front National par le retrait des listes arrivées en 3e position. En Lorraine, c'est le cas de Laurent Hénart, le maire PR de Nancy et Mathieu Klein, le président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle.