REPLAY - "Se redire oui" : trois raisons de voir ce documentaire et de partager l'amour de deux couples séparés-recollés

Tout réside dans la force des témoignages. Un doc sur l'amour qui se déconstruit et se reconstruit aurait pu virer au gnangnan. Et par la grâce, la réserve des intervenants, l'émotion se dégage tout en douceur et sans tintamarre. Voici trois raisons de regarder "Se redire oui".

C'est l'histoire de deux couples, qui s'aiment, puis se séparent. Puis se ré-aiment. Une sorte de ballet en mode "je t'aime, moi non plus", qui résonne aux oreilles de tous ceux qui ont croisé, au moins une fois, le chemin de l'amour. Ceux-là l'ont croisé deux fois, avec le même partenaire. Une chance sur combien de milliards ?

Voici trois bonnes raisons de regarder le documentaire Se redire oui de Martine Delumeau. 

1. Parce qu'on veut tous croire au coup de foudre

C'est la genèse de tous les couples : l'instant de la rencontre. L'évidence et le souffle coupé. Les bredouillements et les rougissements. Quel que soit l'âge, ce moment est gravé dans l'âme des amoureux. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que les quatre transis peignent leur tout premier contact.

Conservatoire de Strasbourg, 2014 : Maxime, musicien se retrouve un peu par hasard sur une scène de troupe de théâtre dans laquelle Débora interprète une chanteuse : "D'habitude, peu importe avec qui je collabore, je reste concentré sur la musique, mais cette fois c'était dur, j'osais pas la regarder dans les yeux, mais elle non plus." 

Rennes, coulisses d'un supermarché, bureau administratif, 2004 : Hervé est magasinier, il n'a pas vraiment de raison de venir dans ce bureau, mais il y vient pourtant chaque jour, discuter avec Céline et Alix. Les deux jeunes femmes sont sous le charme. Au bout que quelque temps, Alix lâche, dépitée, à Céline : "Il n'est pas là pour moi."

2. Parce la rupture fait partie de la vie

Il y a des similitudes dans leurs deux histoires, qui démarrent sur les chapeaux de roues. Ils y plongent sans un regard pour les risques, les écueils. Ils se laissent bercer par le plaisir, tout à la joie de leurs émotions intenses. Jusqu'au jour où tout bascule. 

Strasbourg, quelques mois plus tard : Maxime se rappelle "J'étais dans la passion amoureuse, j'étais pas du tout dans la volonté d'être en couple.(...) Je me suis dit Max, si tu veux garder le contrôle sur ce qui va t'arriver, arrête !" Il est parti. Débora n'a pas compris.

Rennes, 9 mois plus tard : Tout est allé très vite pour Céline et Hervé. A peine en couple, les voilà qui attendent un heureux événement. Céline perd pied "Tout allait trop vite; je n'étais pas prête à devenir maman au foyer." Elle demande à prendre du recul. Hervé prend le message au pied de la lettre, il retourne dans ses Vosges natales à Taintrux.

Absence, douleur et tristesse. Les mois et les années passent avec leurs lots de rencontres et de péripéties.

3. Parce qu'on est loin du conte de fées

Laissez ces deux duos vous raconter la suite. Regardez-les. Ecoutez-les. Posez-vous la même lancinante question que la réalisatrice : pourquoi se baigne-t-on deux fois dans le même fleuve ? Pourquoi le cours de leurs vies les ramène sur le même rivage ?

Et en écoutant les parcours de leurs entourages, voyez comme l'amour -celui qui supporte les agacements et les petites manies, celui qui permet les projets compliqués et ambitieux- au fil des jours et des années accorde l'équilibre et se simplifie à l'évidence.

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