Trois questions à Astrid Servent et Loïc Schaeffer, présentateurs du 18h30 sur France 3 Grand Est

Rencontre avec  Loïc Schaeffer et Astrid Servent, présentateurs du "18h30", la nouvelle émission de France 3 Grand Est, du lundi au vendredi à 18h30 sur France 3 Alsace, France 3 Champagne-Ardenne et France 3 Lorraine.

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Dès le 25 janvier 2021, rendez-vous avec le 18h30, votre nouvelle émission quotidienne d'information et de proximité chaque soir, du lundi au vendredi à 18h30, sur les 3 antennes de France 3 Grand Est : Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. A la présentation de ce nouveau rendez-vous : Astrid Servent et Loïc Schaeffer.

Née à Montpellier, Astrid Servent, est arrivée en Alsace dès son plus jeune âge. Ses premières piges à France 3 Alsace remontent à 1999. Journaliste de terrain et présentatrice JT depuis 2017, Astrid présente le 18h30 aux côtés de Loïc Schaeffer. Loïc est né à Haguenau (Bas-Rhin). Après avoir fait ses armes aux Dernières Nouvelles d'Alsace, BFM TV ou encore StrasTV, il a travaillé au service des sports de France Télévisions avant de devenir journaliste pour France 3 Alsace à Strasbourg et Mulhouse. 

 

Quel est l'esprit du "18h30" ? 

Astrid Servent : "Le 18h30, c’est un petit peu d’Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne. On  mélange le tout avec de l’information pratique et insolite. On saupoudre avec une bonne dose de sourire et on sert chaud à l’apéro avant le journal de 19 heures."

Loïc Schaeffer : "Le 18h30, c’est une nouvelle émission qui fait partie du 19/20 mais qui se veut  plus légère. Ça reste de l’info, mais de l’info un peu plus décalée que celle que l'on voit dans le JT. On traite des faits de société, des idées de sorties, de saison aussi, avec le jardinage. Par exemple, on va faire une chronique sur des gens qui sont gênés par un ralentisseur devant chez eux. On va donner de la place à ce genre d’info. Ou encore une série de bonshommes de neige avec l’interview d’un sculpteur sur glace. On s’appuie également beaucoup sur les réseaux sociaux. On se démarque du journal régional en donnant davantage la parole aux gens. C’est ça aussi l’intérêt de l’émission : faire de la proximité."

Un exemple de nouvelle chronique?

Loïc Schaeffer : "Par exemple, tous les mercredis, on a une chronique intergénérationnelle. C’est une rencontre qui s’articule autour de deux personnes, l’une âgée, l’autre plus jeune, dans laquelle on confronte les points de vue. Le premier rendez-vous nous amène dans le monde de la boxe. Un vieux boxeur confronté à une jeune boxeuse comparent leurs expériences : leurs gants, leurs chaussures et évidemment la pratique de la boxe dans l’état d’esprit. J’ai trouvé cette rencontre vraiment sympa."

Et Astrid d'ajouter "Oui, c'est assez touchant de voir deux générations à travers le prisme d’un métier commun. Voir que le matériel a changé, que la pression n’est plus la même... On a toujours tout à apprendre de ce qui sont passés avant nous et vice versa."

Comment vous sentez-vous avant la grande première?

Astrid Servent : "Je vais être très honnête, je suis toujours stressée. Ça ne se voit pas, mais si on me mettait un «stress-mètre», je serais pas mal dans le rouge. Après, c’est une question de préparation. Dans le JT, on prépare le journal le jour-même, avec l’actualité du jour. Il faut être prêt à des heures précises. Alors qu’une quotidienne, ça s’anticipe. Même si le gros défi est de faire travailler trois rédactions différentes issues d’une même région."

Loïc Schaeffer : "J’avoue que j’ai essayé de ne pas trop y penser. C’est un peu de pression, je ne vais pas le cacher. C’est vrai que le plateau JT est un environnement plus solennel. Il y a le jeu de caméra à gérer parce que lorsqu'on est sur le terrain, il n’y en a qu'une. Mais je vais apprendre et je vais engranger de l’expérience au fur et à mesure. J’ai aussi de bons conseils de ceux qui font ça depuis longtemps. Ceux d'Astrid et de David Marcelin me sont très précieux. J’ai hâte en tout cas. Je suis plus excité que stressé."

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