Les victimes de la nouvelle formule du Levothyrox se réunissent ce mardi dans la commune de Sainte-Savine, près de Troyes et demandent la remise en circulation de l'ancienne formule. Pour Me Lefebvre, avocat des victimes rémoises, "ce n'est encore que le début".
Fatigue, mots de têtes, insomnies. Des symptômes nouveaux, pour les patients qui ingurgitent du Levothyrox, un médicament ingéré par les malades de la thyroïde. Pour eux, c'est la nouvelle formule du médicament qui est la cause de ces maux.
Alors, des groupes se sont constitués en France, et notamment en Champagne-Ardenne, pour demander la remise en vente de l'ancienne formule. Ils se réunissent ce mardi à Saint-Savine, près de Troyes, pour rencontrer des avocats. Le but : se renseigner avant d'engager des poursuites judiciaires.
"Plus de 200 personnes présentes à Reims, sans compter les soutiens reçus par mail"
A la réunion du collectif de Reims fin novembre, il y avait "plus de 200 personnes présentes", assure Me Lefebvre. Et d'ajouter :
Et cela sans compter les demandes par mail qu'a reçues Mme Picot, avec plus de 200 personnes qui ont affirmé ne pas pouvoir assister à cette nouvelle réunion mais voulant être informées.
L'avocat rémois assiste à la réunion dans l'Aube de ce mardi. Selon lui, il faudrait qu'un maximum de dossiers soit ouvert pour contraindre le laboratoire à remettre en vente l'ancienne formule. Et ce avec une "amende conséquente" :
Et de conclure : "Nous ne sommes qu'au stade de l'ouverture des dossier pour éventuellement lancer une procédure dès janvier."Il faudrait que cette contrainte financière soit importante, par jour de retard, puisqu'il n'y a que ça qui intéresse le laboratoire et non pas les données humaines.
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