Le premier collectif champardennais des malades qui ne supportent pas la nouvelle formule du Levothyrox était en réunion samedi 21 octobre, à Arcy-sur-Aube. Ils étaient bien plus que prévu : presque 130 personnes venues chercher d'abord de l'aide, et un peu de solidarité.
La file des malades de la thyroïde s'allonge à l'espace Danton. Christine Froment cherche à savoir s'ils prennent du Levothyrox nouvelle formule ou l'ancienne formule jugée meilleure et rebaptisée Euthyrox.
Beaucoup de patients ne sont pas parvenus à obtenir l'ancien médicament distribué au compte-gouttes en pharmacie. Ils réclament d'avoir le choix et qu'on les prenne au sérieux.
"On est au traitement depuis des années, je n'ai plus du tout de thyroïde, j'ai besoin du Levothyrox. Je pense que l'on aurait dû nous avertir déjà qu'il y aurait un changement et d'autres symptômes. Mais là on nous dit que ce n'est pas vrai, que l'on a tous les mêmes malaises, que nous sommes tous illuminés", s'indigne Marie-Agnès Struik, patiente originaire de Fontaine-les-Grès.
Les patients sont ainsi venus avant tout chercher ici des informations pour aller mieux ou comprendre.
Certains se tournent vers d'autres pays. Une patiente a réussi à retrouver l'ancienne formule à l'étranger via internet Christine Froment veut aider les autres à faire de même. Et avoir un collectif proche des malades est indispensable, elle espère avoir lancé le mouvement en Champagne-Ardenne.
En gestation, le collectif n'a pas d'avocat attitré mais il compte bien le trouver pour éventuellement porter plainte.
Voir notre reportage