Meilleur Ouvrier de France, meilleur caviste de France, meilleur sommelier de France et du monde, les Alsaciens excellent dans le domaine du vin. Passionnés et travailleurs, ce sont de vrais compétiteurs. Rencontre avec certains des meilleurs sommeliers et cavistes.
Les concours s'enchaînent et les Alsaciens sont toujours de la partie : Meilleur Ouvrier de France, meilleur caviste de France, meilleur sommelier de France et du monde, les Alsaciens excellent dans le domaine du vin. Passionnés et travailleurs, ce sont de vrais compétiteurs. Nous en avons rencontré certains d'entre-eux.
Serge Dubs
Meilleur sommelier de France, meilleur sommelier d'Europe et du monde, Serge Dubs a tout gagné, pour ainsi dire. Pour lui, le vin est un chemin de vie. Un chemin pour lequel il a dû travailler et sur lequel il a beaucoup appris. Et à la question de savoir pourquoi les Alsaciens excellent dans le domaine, la réponse est spontanée : "je ne suis pas chauvin mais en Alsace nous aimons notre région. Nous en sommes fiers et puis nous aimons bien manger et boire. Cela fait partie de notre ADN. Nous, sommeliers, sommes motivés à nous faire plaisir tout en étant de vrais compétiteurs".
Si aujourd'hui, il a décidé de lever un peu le pied il sert encore volontiers les clients de l'Auberge de l'Ill où Serge Dubs a passé une très grande partie de sa vie. Et quand il ouvre les portes des caves à vin c'est encore et toujours avec le même plaisir. Un plaisir de partager ses histoires avec nous et avec la jeune génération qui suit. Une jeune génération prometteuse parmi laquelle certains sommeliers visent à leur tour le titre de Meilleur Ouvrier de France comme Frédéric Schaetzel. Pour lui le vin est "un métier de passion, une vocation".
Philippe Schlick
Installé à Weitbruch, petite commune bas-rhinoise, Philippe Schlick affiche fièrement ses titres dans sa boutique. Le dernier titre en date est celui du meilleur caviste de France, gagné à Paris en 2016. Et si le concours lui a amené près de 30% de clients en plus, ce n'était pas le plus important.
Pour cet Alsaciens qui ne prétend pas avoir un meilleur nez ou palais tout résidait dans le travail acharné : "j'ai eu de la chance, mais j'ai aussi beaucoup travaillé. J'ai travaillé d'arrache-pied pendant deux ans, en semaine et durant tous mes week-ends et vacances".
