Philippe Martinez, sectéraire général Cgt, réfute les accusations de violences imputées à la Cgt -notamment aux dockers du Havre-, lors de la dernière manifestation parisienne, mardi dernier, contre la Loi El Khomri.
Photos à l'appui, les dockers du Havre (Seine-Maritime) ont été mis en cause par le préfet de police de Paris et par les médias, lors des affrontements en marge de la manifestation parisienne.
Interrogé sur la participation de militants cégétistes à ces violences, Philippe Martinez a nié "absolument" toute responsabilité de la CGT dans les actions de "casseurs à l'extérieur" du cortège.
Un ordre de la préfecture ?
Il a néanmoins évoqué des "problèmes" dans les "ordres" donnés aux policiers et des "incidents" en fin de manifestation, alors que les dockers havrais tentaient de regagner leurs cars.
"Effectivement, il y a eu un ordre, je pense de la préfecture (...) de foncer (en utilisant les gaz lacrymogènes) sur les manifestants, alors que nos services d'ordre essayaient de dégager la manifestation. Il y a eu des incidents entre la police et les manifestants, juste à la fin, place Vauban, a-t-il dit (...) Chacun essaie de se défendre. Parce que c'est assez violent ce genre de contact", a-t-il ajouté. En clair, selon le leader de la CGT, les dockers havrais n'ont fait que riposter aux attaques des policiers.VIDEO : Le reportage, jeudi matin au Havre, de Karima Saïdi et Anne-Laure Meyrignac :