Selon le procureur, il n'y avait pas matière à la poursuivre. Son ADN aurait été transporté accidentellement sur les lieux du crime.
Cette femme est entendue à Amiens depuis mercredi matin par la brigade de recherche de gendarmerie.
Grégory Wiart, son petit ami décédé en 2003, a été identifié comme étant l'un des violeurs d'Elodie Kulik.
L'identification fin 2011 de Grégory Wiart grâce à l'ADN nucléaire (complet) retrouvé sur le corps d'Elodie Kulik et dans un préservatif abandonné sur les lieux du crime, a accéléré les investigations. En avril dernier, quatre hommes de l'entourage du violeur avaient déjà été entendus et relâchés par les gendarmes de la cellule en charge de l'enquête.
Le violeur n'a pas agi seul
Selon les prélèvements faits à l'époque sur les lieux du crime, les enquêteurs savent que Grégory Wiart n'a pas agi seul : un ADN, incomplet celui-ci, a été prélevé sur deux mégots de cigarette laissés sur la scène du crime.Elodie Kulik était directrice d'agence bancaire à Péronne (80). Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002, cette femme brillante âgée de 24 ans a été violée, assassinée et brûlée au bord d'une route près de Saint-Quentin (02).
l'enquête continue pour chercher les complices de Grégory Wiart.