Pas de nouvelles expertises ADN

Selon le parquet d'Amiens, les enquêteurs n'envisagent pas de rechercher des traces sur d'autres pièces à conviction.

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Pour l'heure, les investigations, relancées par la découverte de l'identité du violeur d'Elodie Kulik, s'orientent plutôt vers l'entourage de ce dernier. Les gendarmes veulent identifier les deux autres hommes qui ont participé au meurtre de la jeune banquière.

Le violeur ne connaissait pas Elodie Kulik

Selon une source judiciaire, aucun élément ne permet d'affirmer que Grégory Wiart, le violeur d'Elodie, connaissait sa victime.

Grégory Wiart était un artisan-plombier âgé de 22 ans. Au moment des faits, en janvier 2002, cet homme travaillait avec son père. Il est décédé un an plus tard d'un accident de la route. Il est enterré à Montescourt-Lizerolles, dans l'Aisne, commune où vit sa famille depuis quarante ans.

Les gendarmes disposaient de l'ADN nucléaire (complet) du violeur d'Elodie retrouvé sur le corps de la jeune femme et dans un préservatif abandonné sur les lieux du crime. Dans le courant de l'année 2011, les enquêteurs ont fait procéder à une comparaison élargie de cet ADN avec ceux déjà répertoriés : ils ont pu ainsi remonter père, déjà condamné pour des violences sexuelles. Cette technique américaine est une première en France.

Rappel des faits

La jeune banquière de 24 ans avait été violée, assassinée et son corps brûlé dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002 entre Péronne, où elle dirigeait une agence bancaire, et Saint Quentin.

Sur le même sujet :

Le violeur, père de famille, est mort en 2003 (france3picardie.fr)

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