Meurtre d'Elodie Kulik: levée de la garde à vue de la compagne d'un agresseur présumé

La garde à vue de la compagne d'un des agresseurs présumés d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, a été levée jeudi en milieu de journée. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La femme, dont l'ADN avait été retrouvé sur la scène de crime, avait été placée en garde à vue mercredi matin par les gendarmes de la section de recherches d'Amiens, a précisé à l'AFP Bernard Farret, procureur de la République d'Amiens.

Compagne de l'homme qui avait été identifié en janvier comme l'un des agresseurs d'Elodie Kulik, elle a contesté lors de sa garde à vue "toute implication dans l'affaire", a-t-on ajouté de même source. "En l'état, la présence de son ADN (sur la scène de crime) n'est pas jugée suffisante pour la retenir", a expliqué M. Farret.

Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à Tertry (Somme).
Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.
Fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN.

Grâce à l'ADN

Fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN. 

Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information