L'ADN du violeur présumé d'Elodie Kulik est le même que celui prélevé sur le corps du suspect exhumé.
Le corps de Gréogry Wiart, un agresseur présumé d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, avait été exhumé mardi 24 janvier afin d'effectuer des prélèvements.
L'idée était de vérifier que l'ADN prélévé dans un préservatif retrouvé près du corps d'Elodie Kulik appartenait bien à Grégory Wiart, décédé en 2003 dans un accident de la route.
Les enquêteurs avaient été mis sur cette piste en remarquant que l'ADN prélévé sur le sperme du violeur présumé était pratiquement le même que celui du père de Grégory Wiart, identifié au fichier national des empreintes génétiques.
Il n'y a désormais plus de doutes. C'est bien le sperme de Grégory Wiart qui a été retrouvé à côté du corps d'Elodie Kulik.
Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ de la commune de Tertry (Somme). Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
Aujourd'hui, Jacky Kulik, le père d'Elodie vit à Violaines dans le Pas-de-Calais.