La femme originaire de Steenwerck, morte jeudi soir après avoir souffert de maux de ventre, n'était pas infectée par la bactérie E-coli. L'autopsie a infirmé cette hypothèse avancée dans un premier temps.
La piste de la bactérie E.coli évoquée vendredi après le décès d'une femme de 48 ans à l'hôpital d'Armentières (Nord), qui fait l'objet d'une enquête, a été définitivement écartée, a indiqué lundi l'Agence régionale de santé (ARS)."Les résultats définitifs des analyses bactériologiques ont permis d'écarter une toxi-infection d'origine alimentaire", a annoncé l'ARS Nord/Pas-de-Calais
dans un communiqué, sans préciser les causes du décès de la femme de 48 ans.
"Cette dame n'est pas décédée d'une intoxication alimentaire. Ce n'est pas E.coli", a déclaré à l'AFP le service de communication du centre hospitalier d'Armentières.
Il reste des analyse à faire
Hospitalisée depuis mercredi pour des maux de ventre importants, la femme de 48 ans est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les premières analyses avaient montré une propagation de la bactérie E-coli, qu'on trouve notamment dans des steaks avariés, avait indiqué vendredi le procureur de la République de Dunkerque, Philippe Muller.
Le parquet de Dunkerque avait ordonné une autopsie dans le cadre d'une enquête pour recherches des causes de la mort. D'après les résultats de l'autopsie pratiquée lundi matin, "le décès serait consécutif à une défaillance multiviscérale", a expliqué le procureur. "Des expertises bactériologiques et toxicologiques sont engagées pour vérifier l'origine de cette défaillance", a ajouté M. Muller.