Le 23 janvier, la Cour suprême du Mexique examinera le recours de Florence Cassez pour annuler sa condamnation à 60 ans de prison pour enlèvements. En mars 2012, un même recours s'était soldé par un échec. Mais la donne a changé.
Ce n'est pas une première, mais c'est enfin une raison d'espérer à la libération de Florence Cassez. Le cas de la Nordiste condamnée en 2009 à 60 ans de prison pour enlèvements va être réexaminé par la Cour Suprême du Mexique le 23 janvier prochain.
La plus haute instance juridique du pays s'était déjà penché sur sa situation le 21 mars 2012, mais sans parvenir à un accord sur la proposition d'une libération immédiate présentée à l'époque par le juge Arturo Zaldivar.
Le retour de l'espoir pour Florence cassez et les siens
Mais la donne a changé, et deux événements nouveaux redonnent place à l'optimisme.Le premier est la nomination de 2 nouveaux juges à la cour suprême, dont un en remplacement d'un magistrat qui avait voté contre la libération de la française.
Le deuxième est la fin du mandat du président Felipe Calderon, qui avait affirmé publiquement son hostilité à la libération de la Française, jusqu'à en faire une affaire personnelle. Son successeur Enrique Peña Nieto a déjà annoncé au contraire vouloir régler l'affaire Florence Cassez.
Aujourd'hui, l'avocat français de Florence Cassez, Franck Berton, s'est montré prudent. S'il ne veut pas tabler sur une libération immédiate de sa cliente, l'examen du recours par la Cour Suprême du Mexique devrait selon lui au moins aboutir à un nouveau procès. L'occasion enfin pour la Nordiste emprisonnée depuis décembre 2005 de prouver une innocence qu'elle n'a jamais cessé de clamer.