Dans un entretien à l'Equipe et La Voix du Nord, le président du LOSC cherche à rassurer les supporters, inquiets des résultats moyens et des difficultés financières du club. Et il affirme que le club ne sera pas vendu tout de suite.
Non, le LOSC n'est pas mort. Oui, le LOSC doit réduire la voilure. Voilà en substance le message qu'a voulu faire passer Michel Seydoux, président du LOSC. Il a donc "convoqué" la presse pour tenter de rassurer supporters et partenaires du club : "J'ai l'impression en lisant les journaux que le club est mort et que c'est la fin du monde pour le LOSC".
Il rappelle d'abord qu'il souhaite bien vendre le club, à terme mais ce terme n'est imminent : «Il y a une incompréhension entre notre déroute en Ligue des champions à Munich (1-6) et l’information parue dans un journal économique selon laquelle je réfléchissais sur l’avenir du club et son éventuelle cession», explique-t-il en ajoutant qu'il sera là cette saison "et la prochaine sans aucun doute".
Une affirmation qui peut poser question puisque lui-même avait affirmé récemment qu'il étudierait toutes les propositions éventuelles d'un repreneur : «Je suis actionnaire principal depuis plus de dix ans. Je serai là cette saison et encore la prochaine. Il n’y a pas urgence pour vendre.»
"Faute professionnelle grave si on n'est pas dans les 4,5 premiers"
Le président du LOSC évoque également les difficultés financières du club qui va perdre cette saison entre 10 et 20 millions d'euros : «On va rentrer dans le rang». Ce qui signifie concrètement qu'il demande à Rudi Garcia de composer avec son effectif actuel, de miser sur les jeunes et de tenter, malgré tout d'être dans les 4 premiers à la fin de la saison. Il met même un peu de pression : "Pour moi, ce serait une faute professionnelle grave si le classement final ne correspond pas à l'ambition du club, compte tenu des investissements, de la qualité des structures, des joueurs, du staff..."
Concernant le mercato d'hiver, Michel Seydoux affirme sans se mouiller qu'il pourrait y avoir une ou des arrivées et que "personne n'est intransférable".