Affaire Kulik : sept hommes interpellés dans l'Aisne

Sept hommes ont été placés en garde à vue ce mercredi matin pour être entendus dans l'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire, violée et tuée en 2002 dans la Somme 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selon le parquet et une source proche du dossier, confirmant une information du Courrier Picard, les sept personnes ont été arrêtées dans l'Aisne, et font partie de l'entourage de l'auteur présumé identifié mais décédé quelques mois après le meurtre dans un accident de voiture, 
Le parquet cherche à savoir si les sept hommes interpellés, âgés de 28 à 45 ans, "ont des éléments à apporter" dans l'enquête.
Ils ont tous été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d'Amiens pour 24 heures, avant une éventuelle prolongation.
"S'ils sont là, ce n'est pas par hasard, mais l'état des investigations nécessite qu'il y ait des vérifications de faites", a indiqué de son côté une source proche du dossier, interrogée sur la possible présence, parmi les personnes interpellées, de suspects du crime.

Recoupement d'ADN

Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans la Somme, dans un champ à Tertry. Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN.
Malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect.
Mais fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN.

Des voix d'hommes 

Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
Mi-décembre, l'ancienne compagne du principal suspect, dont l'ADN avait été retrouvé sur la scène de crime, avait été placée en garde à vue puis laissée libre, la présence de l'ADN n'étant pas jugée suffisante pour la retenir. Elle avait contesté toute implication dans l'affaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information