3 vigiles d'une société de surveillance sont chargés depuis ce vendredi matin par la SNCF de dissuader les Roms d'un camp de Lille-Sud de traverser les voies ferrées. Depuis plus d'un mois, les trains subissent d'importants ralentissements entre Lille, Lens et Béthune.
Depuis ce vendredi matin à 8 heures, trois vigiles d'une société de surveillance privée se sont installés le long des voies SNCF afin de dissuader les Roms de traverser. Depuis un mois, les trains de la ligne Lille/Don/Béthune sont ralentis pour des raisons de sécurité. Des Roms d'un camp voisin de Lille-Sud traversant régulièrement les voies de manière inopinée.
Un plan d'action est en cours
Le problème dénoncé par les cheminots de la CFDT a provoqué une première réunion en préfecture jeudi 10 janvier. Elle a réuni la SNCF, Réseau Ferré de France (propriétaire des voies), la police, le Parquet et les services de l'Etat. Un plan d'action est en cours pour mettre en place des mesures de prévention, et la sécurisation des voies.Les actions de dissuasion mises en place par la SNCF avec la présence de vigiles sur place s'inscrit dans ce cadre. Une nouvelle réunion est programmée en Préfecture début février.
En attendant, les 80 trains quotidiens entre Lille, Lens et Béthune pourraient reprendre leur vitesse normale dans le secteur. Depuis Noël, il ne circulent en effet qu'à 15 ou 20 km/h aux abords du camp de Roms pour éviter un accident.