Le président du conseil régional a confirmé avoir été entendu dans le cadre des "affaires Kucheida". Dans Nord-Littoral, il a comparé ces affaires à l'affaire d'Outreau : "Nous verrons jusqu'à quel niveau la justice donnera du crédit aux déclarations de notre Myriam Badaoui à nous."
"J'ai été invité à parler de choses et d'autres par des policiers venus de Paris". C'est ainsi que Daniel Percheron a commenté son audition par la police dans le cadre d'enquêtes préliminaires concernant notamment l'attribution de marchés publics dans le Pas-de-Calais. Le président du Conseil régional Nord Pas-de-Calais a ensuite lâché dans Nord-Littoral quelques petites phrases plus surprenantes, faisant référence à l'affaire d'Outreau : "Nous verrons jusqu'à quel niveau la justice donnera du crédit aux déclarations de notre Myriam Badaoui à nous. Ça a été une rencontre sans intérêt, sans consistance et sans intelligence."
Une allusion claire à Gérard Dalongeville, ancien maire d'Hénin-Beaumont et à ses "dénonciations" à une juge d'instruction de Béthune. Il est comparé à Myriam Badaoui, qui dans l'affaire d'Outreau, avait dénoncé de nombreuses personnes qui ont ensuite été acquittées.
"Il y en a pour moi, il y en a pour la police, a réagi Gérard Dalongeville, contacté par téléphone. C'est très bien, il va dormir tranquille. Je souhaite de bonnes nuits à Daniel. Il pense donc que le Parquet de Lille agit sans intelligence. Ils apprécieront. Ce n'est quand même pas moi qui ouvre les informations judiciaires ! Ce genre de réaction, c'était possible en 2010. En 2013, la justice travaille : perquisitions, garde à vue, informations judiciaires. Apparemment, il prend ça de très haut. Les propos sont très durs quand même..."