Le décret est passé mais beaucoup de maires ne savent toujours comment ils font le mettre en oeuvre. C'est pourquoi l'Union des maires de l'Oise organisait ce vendredi à Clermont une journée d'information pour les maires du département sur la réforme des rythmes scolaires.
Frais de personnels, cantine, ramassage scolaire, chauffage et éclairage des écoles, équipements sportifs...Selon de nombreux élus locaux, de gauche comme de droite,la première année de mise en oeuvre sera financièrement difficile.
Et cela malgré une enveloppe de 250 millions d'euros provisionnée par le gouvernement pour aider les communes qui passeront aux nouveaux rythmes dès 2013 à en supporter les coûts.
Mais c'était sans compter l'annonce faite mardi dernier par plusieurs ministres d'une baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales de 3 milliards d'euros: en septembre dernier, cette baisse ne devait être que de 1,5 milliard.
Reste que les maires ne savent pas trop comment mettre en place ces nouveaux rythmes scolaires: quand, comment, où....Autant de questions auxquelles les maires notamment des petites communes cherchent sinon des réponses au moins des pistes de réflexion.
Les élus préféreraient que le gouvernement décale l'application de ces nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014 ou en tout cas après une période d'expérimentation dans les communes rurales.
Une expérimentation avait été mise en place en milieu urbain mais jamais en milieu rural. Ce que déplorent vivement les maires des petites communes.
Ce vendredi après-midi, l'Union des maires de l'Oise a procédé à un vote à main: quelle commune est prête à engager cette réforme dès 2013 ?
Sur les 300 maires présents, seule une vingtaine a levé la main.