En juillet 2011, une jeune intérimaire décédait à Auchan Louvroil. L'enquête a conclu à une mort naturelle. Ses proches ne croient pas à cette version et dans le doute, "impossible" pour eux de faire le deuil.
Ce dimanche, à Dimechaux, les proches d'Aline Champagne se sont retrouvés au cimetière. Pour rendre un hommage à cette jeune fille morte il y a 2 ans dans les rayons d'Auchan Louvroil où elle travaillait. Elle avait alors 21 ans, était en bonne santé et travaillait là comme intérimaire.
Selon ses parents, de multiples zones d’ombre subsistent autour des circonstances de la mort de la jeune femme. L’enquête policière a conclu à une mort naturelle. Dossier classé sans suite.
Le couple s’est constitué partie civile l’été dernier. Un juge d’instruction a été saisi. Mais la justice n'avance pas assez vite aux yeux de la famille. Selon le procureur d'Avesnes-sur-Helpe Bernard Beffy, il s'agit bien d'une mort naturelle, une défaillance cardiaque. L’hypothèse d’une mort par étranglement un temps avancée (la capuche de la jeune fille aurait pu être retenue par un arceau, ce qui aurait bloqué sa respiration) a été écartée par l'autopsie.
La souffrance des parents leur fait-elle mettre du doute là où il n'y en a pas ? Existe-t-il dans cette affaire une "vérité" cachée comme le pensent les proches d'Aline ?