Vol en bande organisée: deux fonctionnaires de la préfecture placés à leur tour en garde à vue

Un fonctionnaire et un ancien fonctionnaire de la préfecture du Nord ont été placés en garde à vue et celle d'un major de police lillois a été prolongée. Tous sont soupçonnés d'avoir communiqué des informations à un réseau européen de cambrioleurs.

La garde à vue d'un major de police lillois entendu depuis mardi dans le cadre d'une affaire de vol en bande organisée, a été prolongée, deux  autres personnes sont entendues depuis mercredi dans cette affaire, a-t-on appris de source judiciaire.

Interpellé et placé en garde à vue mardi matin, le policier est entendu par l'IGPN, la "police des polices", "sur des faits de corruption passive, trafic d'influence passif et association de malfaiteurs", a précisé cette source.

Vaste réseau européen de cambrioleurs


Le policier, qui serait âgé d'une cinquantaine d'années, travaille depuis plusieurs années à la sûreté urbaine de Lille. L'homme est plus particulièrement soupçonné d'avoir revendu des informations à des cambrioleurs

Les explications de Thomas Millot.
Deux nouvelles personnes ont par ailleurs été placées en garde à vue ce mercredi matin, dans ce dossier, un fonctionnaire et un ancien fonctionnaire, tous deux de la préfecture, selon une source judiciaire. Ils sont entendus pour des agissements concernant les mêmes types de faits que ceux dont est soupçonné le policier, selon cette source, qui évoque un "dossier à tiroirs".

Treize personnes déjà mises en examen

Ces interpellations font suite à une enquête de la gendarmerie qui avait conduit en septembre dernier au démantèlement d'un réseau international de cambrioleurs, selon le parquet de Lille. Ces cambrioleurs, en majorité des Serbes de la communauté tzigane, avaient accumulé un important butin en forçant à voler des jeunes femmes "achetées" en Serbie. C'est pourquoi l'enquête avait d'abord été axée sur la traite d'êtres humains.

Treize personnes ont déjà été mises en examen et incarcérées dans cette affaire depuis l'ouverture d'une information judiciaire le 5 janvier 2012. Les faits incriminés avaient commencé au moins début 2010.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité