Une délégation de gardiens de prison venue des établissements pénitentiaires de Liancourt (60), Compiègne (60), Laon (02) et Amiens (80) s'est rendue ce lundi matin à la maison d'arrêt de Sequedin dans le Nord pour soutenir leurs collègues: ils réclament des mesures de sécurité supplémentaires.
Ils sont une centaine depuis ce lundi matin à bloquer l'accès à la maison d'arrêt de Sequedin dans le Nord. Parmi ces gardiens de prison, des Picards venus des établissements pénitentiaires de Liancourt (60), Amiens, (80), Compiègne (60) et Laon (02) pour soutenir les revendications de leurs collègues nordistes, : des mesures de sécurité supplémentaires lors des parloirs et des effectifs supplémentaires, un mois après l'évasion du creillois Redoïne Faïd de la maison d'arrêt de Sequedin.
Les parloirs, les extractions mais aussi les incarcérations sont bloqués à Sequedin ce lundi matin. Des pallettes ont été déposées devant la maison d'arrêt pour empêcher les entrée et sortie:
Les manifestants espèrent lancer un mouvement national de protestation.
Les agents pénitentiaires de Liancourt se déplacent par ailleurs avec une revendication propre: ils réclament le transfèrement d'un détenu qu'ils jugent particulièrement dangereux dans un établissement sécuritaire.
Une réunion devrait avoir lieu ce lundi soir avec la direction.