La prison de Sequedin de nouveau bloquée pendant quelques heures

Plusieurs dizaines de surveillants ont de nouveau bloqué les accès de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) pendant trois heures mercredi matin, avant d'être délogés par la police à 9H00. 

Comme lors du précédent blocage, le 6 mai, les surveillants voulaient dénoncer l'insuffisance des mesures de sécurité dans la prison près d'un mois après l'évasion spectaculaire de Redoine Faïd, le 13 avril. "Les policiers sont en train de nous déloger. Ils vont laisser entrer les familles pour le 1er tour de parloir", a déclaré à l'AFP Etienne Dobremetz, délégué syndical Ufap-Unsa Justice.

Taubira, la démission c'est maintenant


A partir de 6H00, "80 à 90 agents" ont participé au blocage des entrées et sorties (y compris les parloirs), en installant des barricades de palettes puis en effectuant un "sit-in devant la porte d'entrée", a expliqué M. Dobremetz.
Les surveillants avaient inscrit sur une banderole "Taubira, la démission c'est maintenant", selon M. Dobremetz. "Nous avons eu un accord de principe de l'administration sur la sécurisation de la zone des parloirs, mais aucune annonce sur nos autres revendications", regrette le syndicaliste.

Les autres demandes portent sur la sécurisation de la porte d'entrée, sur celle du domaine de la prison pour éviter des jets d'objets par-dessus les murs et sur des renforts de personnel.
Les surveillants demandent aussi l'abrogation d'un article de la loi pénitentiaire qui interdit la fouille à corps dans les cellules, une "aberration" qui crée de
"l'insécurité", selon M. Dobremetz.

Le 13 avril, Redoine Faïd, 40 ans, avait pris en otage quatre surveillants à l'aide d'une arme et d'explosifs alors qu'il se rendait au parloir. Ayant réussi à prendre la fuite en voiture, il est toujours recherché.
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