Roubaix : le corps de Fatima Bachiri retrouvé à Saint-Etienne, 3 ans après

Un homme de 41 ans a été mis en examen pour assassinat et écroué mercredi soir à Saint-Étienne après la découverte d'ossements identifiés comme étant ceux d'une femme disparue en 2010, Fatima Bachiri, une femme dont la famille vit à Roubaix. 

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Dimanche, des promeneurs ont découvert des ossements et des lambeaux de vêtements dans une forêt de la commune de Chambles, dans l'agglomération de Saint-Étienne. Les analyses ADN effectuées lundi ont révélé qu'il s'agissait du corps de Fatima Bachiri, une Algérienne de 32 ans qui avait disparu le 2 juillet 2010, dernier jour de l'année scolaire où elle aurait dû venir chercher ses filles de 10 et 12 ans à l'école publique de Beaulieu (Loire). Sa famille vit à Roubaix et s'était mobilisée à l'époque pour la retrouver.

L'homme interpellé mercredi, sur lequel pesaient des soupçons et qui avait déjà été entendu au cours de l'enquête, était "un proche de sa victime", a déclaré le procureur adjoint de la République de Saint-Étienne, André Merle, lors d'une conférence de presse.

Il n'a passé aucun aveu.


Le magistrat s'est toutefois refusé à confirmer ou infirmer s'il s'agit du mari de la victime, comme l'indique la presse régionale et France 3 Rhône-Alpes, invoquant "le respect de la présomption d'innocence et le secret de l'instruction". "Le suspect, un ouvrier du bâtiment actuellement sans emploi, a été interpellé mercredi matin à son domicile de la région stéphanoise. Il tient bien la pression et n'a passé aucun aveu", a précisé le procureur adjoint.

L'homme a été mis en examen pour assassinat "de par la présence d'indices graves et concordants", avait auparavant annoncé le parquet de Saint-Étienne. "Aujourd'hui, après la découverte des restes du cadavre identifié grâce à l'ADN, et d'éléments matériels notamment en matière de téléphonie, nous disposons de suffisamment d'éléments graves et concordants justifiant la mise en examen et sous mandat de dépôt du mis en cause", a justifié M. Merle.

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