L'ancien maire d'Hénin-Beaumont est accusé de faux, usages de faux, détournement de fonds publics et favoritisme, il encourt jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Avec lui 21 personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Béthune. Le procès doit durer trois semaines.
Tout éclate en 2007, quand un conseiller municipal aux finances est alerté par deux cadres d'irrégularités dans les comptes de la Ville. Quelques mois, plus tard, la brigade financière du SRPJ de Lille ouvre une enquête.
En avril 2009, Gérard Dalongeville est interpellé et placé en garde à vue à Lens. Il sera libéré en novembre 2009.
La justice soupçonne Gérard Dalongeville d'avoir mis en place - avec son ancien premier adjoint chargé des finances de 2001 à 2008, Claude Chopin, et un homme d'affaires, Guy Mollet, également renvoyés - un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes. Leur montant pourrait atteindre quatre millions d'euros.
Assigné en résidence dans les Vosges, Gérard Dalongeville s'est expliqué dans des livres en mettant en cause un "financement occulte" du PS et nie tout enrichissement personnel.