Les Braqueuses françaises qualifiées pour la finale de l'Eurobasket à Orchies

La France l'a emporté dans la douleur face à la Turquie (57-49) et défiera demain l'Espagne, équipe forte de cet Euro, pour un 3e titre européen.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Comme en 2001, la France aura la chance de disputer sur son sol la finale du Championnat d'Europe dames de basket, contre l'Espagne, après s'être extirpée dans la douleur d'une bataille très tactique contre la Turquie (57-49), vendredi à Orchies.

Les "Braqueuses", qui ont créé un formidable élan populaire derrière elles avec leur médaille d'argent olympique l'été dernier, essaieront d'offrir à la France son troisième titre continental, après ceux de 2001, donc, et de 2009.

Mais la dernière marche ne sera pas aisée à franchir, car c'est la dangereuse Espagne, facile vainqueur de la Serbie (88-69), qui se dresse devant elle. Ce sera la finale attendue, ces deux équipes étant les seules invaincues de l'Euro.

Finale à suivre demain en direct live streaming sur notre site.


Bataille jusque dans les dernières minutes


Les Bleues ont pris leur revanche sur la Turquie qui les avait éliminées en demi-finale de l'Euro en 2011 (62-68 a.p.). Mais après avoir connu une frousse monumentale en quart de finale jeudi face à la Suède (87-83), les Françaises se sont encore fait extrêmement peur, même si elles ont toujours été en tête.

Pour la première fois du tournoi, Pierre Vincent a lancé Isabelle Yacoubou dans le cinq de départ. La chérie du public a immédiatement fait sentir sa présence, tant offensive que défensive, pour inspirer le départ canon des Bleues. Après 4 minutes, elles menaient 12-2, comme la veille. Mais elles ont cette fois-ci maintenu le rythme, grâce à une défense qui a pris à la gorge les Turques.

Mais dans le deuxième quart-temps, la Turquie resserrait sa défense, passant même en zone, et les Bleues manquaient soudain de solutions offensives, si ce n'est par Endéné Miyem. Maladroite à mi-distance, Sandrine Gruda se démultipliait dans les autres secteurs, avec 7 rebonds et 6 passes décisives à la pause, où la France virait en tête (31-23).

La bataille devenait extrêmement tactique dans le troisième quart-temps. La Turquie ne craquait pas et restait en embuscade, les Bleues laissant filer pas mal de points aux lancers francs. La tension allait crescendo, chaque point valant des millions dans une rencontre aussi serrée. Edwige Lawson-Wade, encore une fois impeccable, donnait un peu d'air aux Françaises sur un trois points bienvenu (49-38, 29e). Mais Esmeral Tuncluer (20 points) faisait très mal aux Françaises et ramenait une nouvelle fois la Turquie dans le match (45-51, 33e).

Les dernières secondes étaient étouffantes, plus aucune balle ne rentrant dans le panier. La Turquie revenait même à deux points sur un nouveau tir primé de Tuncluer (51-49, 38e). Gruda, celle qui ne doute jamais de rien, prenait alors ses responsabilités. Un ou deux tirs turcs roulaient sur les cercles et la France était en finale de "son" Euro.

Réactions

Emilie Gomis (arrière de l'équipe de France) : "On a un petit peu douté. On a eu un peu de stress et à ce moment-là elles sont revenues. Mais on a réussi à maîtriser le match jusqu'au bout. Elles nous ont beaucoup agressé physiquement, mais on a réussi à tenir. C'est une revanche de 2011. Il ne reste plus qu'une marche."

Céline Dumerc (meneuse de l'équipe de France) : "Oui, c'est une grosse émotion. Je ne réalise pas en fait parce que ça fait dix minutes que j'ai peur de gagner. De toute façon, je n'avais pas réalisé qu'on était en demi-finale. On joue dans
une ambiance, c'est un truc de fou. C'est un vrai soulagement après ce qui s'est
passé hier (jeudi). La Turquie c'est une équipe très compliquée à manoeuvrer. En
deuxième mi-temps, on a perdu notre rythme un petit peu. Mais on a su trouver les
ressources et tout le monde participe. C'est ça que j'adore. C'est vraiment une
équipe de France de fou. On a envie d'en profiter, mais en même temps ce n'est
pas fini, donc il faut qu'on reste concentré. Comme on dit toujours, une finale
ça ne se joue pas, ça se gagne. L'Espagne c'est une équipe qui s'est plantée au
Championnat d'Europe en 2011, donc qui a envie et qui ne va pas se laisser faire.
A nous de calmer leurs ardeurs."

Isabelle Yacoubou (intérieure de l'équipe de France) : "C'était un match plein,
avec beaucoup d'intensité, du sérieux dans le respect des consignes. On est en
finale, c'est géniale. En plus c'est une revanche personnelle pour nous par rapport
à 2011. Je suis un peu en souffrance ces temps-ci, donc je me dis que tous ces
sacrifices, ce n'est pas pour rien. Encore une marche les filles. L'Espagne est
en pleine montée, donc il faut rester concentré."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information