La bijoutière de Cambrai réagit à l'arrestation, lundi, de trois des quatre malfrats qui l'ont agressée le 20 juin. Veuve depuis un précédent braquage, aujourd'hui en convalescence, elle remercie la police pour son efficacité et espère retrouver rapidement le moral.
Le 20 juin dernier, pour la seconde fois, la bijouterie Bouquignaud, à Cambrai, était braquée. La première fois, en 2011; Monsieur Bouquignaud avait trouvé la mort. Cette fois, sa veuve s'est fait casser le bras.Grâce à l'ADN et à une enquête de voisinage, la police a identifié quatre suspects. Trois d'entre eux, de nationalité roumaine, récidivistes et âgés de 20 à 28 ans, ont été interpellés. Les deux plus jeune, dont celui de 24 ans présumé être le principal agresseur, ont été mis en examen.
La réaction de Monique Bouquignaud
Contactée par téléphone par Joël Picot, Monique Bouquignaud nous a dit sa "grande satisfaction" et remercie "très intensément" la police. Surprise de la rapidité de l'enquête "comptes tenus de la nationalité des agresseurs", elle reste inquiète quant au quatrième "tortionnaire".
Un moral fragile
Ré-hospitalisée pour ses blessures, Monique Bouquignaud reste très affaiblie. Elle est en convalescence, à son domicile. Des proches s'occupent de tenir sa boutique, qui rouvre deux fois par semaine.
Comptant reprendre un jour le travail, elle espère que ces dernières avancées dans l'enquête devraient regonfler son moral.