Jean-Louis Borloo (UDI) lance une pétition nationale pour un moratoire fiscal

Jean-Louis Borloo, le président de l'UDI, a annoncé mardi qu'il lançait une "pétition nationale pour un moratoire fiscal".

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Sur RTL, le député a rappelé avoir écrit en mai au président François Hollande et au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour demander une pause fiscale immédiate, faute de quoi l'investissement s'arrêterait en France.

"En septembre 2012, le gouvernement s'était engagé à ce qu'il n'y ait pas, en 2013 et 2014, d'augmentation de l'impôt", a relevé l'ancien ministre. "Et là, on assiste à un festival : en gros 70 milliards d'augmentation en deux ans", a-t-il résumé en additionnant les mesures des gouvernements Fillon et Ayrault.


Jean-Louis Borloo lance une pétition pour une... par rtl-fr

Pour lui, la réforme des retraites va se traduire par "6 ou 7 milliards de plus" et avec l'effort pour combler les déficits, "on va se retrouver à 85, 86 ou 87 milliards d'impôts et de contributions en plus".

"Je dis stop"

"Je dis stop", a lancé M. Borloo. "Aujourd'hui, stop, il faut réduire les dépenses" et "puisqu'il va y avoir le débat" sur le budget pour 2014, "je propose une pétition nationale des Français pour dire : moratoire fiscal".

"On va faire circuler un texte qui va proposer trois choses : un moratoire des prélèvements obligatoires, revenir sur les très mauvaises mesures" concernant "les services à la personne", parce "qu'on repart sur le travail au noir de façon invraisemblable", et "la baisse de la TVA sur les travaux dans l'habitat et les économies d'énergie", a détaillé M. Borloo.

"Je dis aux Français : si vous voulez peser sur le débat budgétaire, signez cette pétition", a ajouté M. Borloo. Évoquant le projet de taxation écologique annoncée par le ministre PS Philippe Martin, il a estimé qu'elle n'avait "plus rien à voir avec la mesure votée dans le cadre du Grenelle de l'environnement", quand il occupait ce même ministère.

C'était "un système de bonus-malus" avec "des chèques verts pour les familles", tandis que "ce qui était carboné était plus cher""La gauche a saisi le conseil constitutionnel et l'a fait annuler, maintenant ils reviennent avec la même chose mais on disant : on va prendre 3 milliards".

Or "l'idée de l'écologie, ce  n'est pas de taxer, c'est d'orienter les choix : donc un bonus pour les achats vertueux", "un malus lorsque cela ne l'est pas en
termes de carbone"
, a argumenté le dirigeant centriste.

Il a défendu en revanche son écotaxe poids-lourds, qui doit entrer en vigueur au 1er octobre et s'appliquera à tous les camions transportant des marchandises, circulant sur le réseau national non payant. Elle avait "été votée à l'unanimité", a souligné M. Borloo. "Mais la contrepartie, c'était  le financement direct du fret ferroviaire, des grandes lignes TGV, du canal Seine-Nord""C'est devenu une fiscalité pure et simple", a-t-il déploré.
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