Mal embarqué comme tous ses coéquipiers après le faux-départ de Valenciennes en Ligue 1 (16e avec 3 points), le capitaine nordiste Nicolas Penneteau espère "un match référence" samedi, lors de la réception de Saint-Etienne, pour lancer enfin la saison du VAFC.
Quel bilan dressez-vous après quatre journées ?Sur les trois premières, au niveau du jeu, des occasions créées et concédées, nous étions dans une forme de progression, mais ce qui ternit le début de saison, ce sont les résultats et surtout la prestation de Lorient. On a eu du mal à y retrouver la cohésion et la solidarité du début de saison. Et comme techniquement, on n'a pas été très bons, tout a été assez négatif même si au final, on n'a perdu que 1-0. Ce qui nous manque actuellement, c'est ce qui prime dans le foot, la réussite défensive et offensive. A chaque fois, nous avons des situations avant d'être menés et marquer nous permettrait d'être plus sereins. Mais mis à part le premier match, on a beaucoup couru après le score.
La trêve, synonyme également de fin de mercato, est donc plutôt tombée à point nommé...
C'est une bonne chose car on a récupéré tous nos blessés (Rose, Enza-Yamissi et Pujol pourraient jouer samedi, ndlr) et ces absences nous avaient aussi pénalisés. La trêve nous a également permis d'intégrer les deux derniers arrivés (les défenseurs Ciss et Kagelmacher, ndlr) et aussi de nous vider un peu la tête après les trois défaites consécutives. Maintenant, est-ce qu'on va enfin voir le vrai visage de Valenciennes ? Je ne sais pas, mais on va tout faire pour
et je sens de la volonté et de la concentration dans le groupe.
Vous êtes habitués à gérer ce genre de faux-départs (2009 et 2011)...
On a l'habitude, mais une saison n'est jamais la même. C'est sûr, on ne va pas s'alarmer, mais il y a du danger quand même avec la réception de Saint-Etienne, une grosse cylindrée qui a en plus recruté de très bons joueurs en fin de mercato. Ce sera un gros challenge, mais il faut absolument prendre les trois points pour recoller au peloton du milieu. Nous sommes conscients de l'urgence parce que le calendrier s'annonce difficile. Il nous faut un déclic, un match référence, à tous. Aux joueurs offensifs qui ont besoin de marquer, et à nous, joueurs défensifs, qui avons besoin d'un match sans encaisser de but. On doit gagner pour ne pas entamer notre confiance.