Malgré 5 défaites en 6 matches, Jean-Raymond Legrand, le président du VAFC, assure que l'entraîneur du club, Daniel Sanchez, "n'est pas menacé." Avant-dernier de Ligue 1, Valenciennes aura fort à faire mercredi en recevant le Paris-Saint-Germain.
"Daniel n'est pas menacé et je ne cherche pas à le remplacer aujourd'hui", assure ce mardi Jean-Raymond Legrand, le président du VAFC, sur le site de 20 minutes. "Je ne vais pas dire que je garde confiance en lui car à chaque fois qu'un président dit ça, il renvoie son coach la semaine suivante. Tout n'est pas à mettre sur son dos. Il y a aussi des choses à dire sur les joueurs..."
Depuis son retour en Ligue 1 en 2006, Valenciennes n'a jamais aussi mal débuté une saison après six journées. Le club nordiste a subi cinq défaites consécutives en six rencontres, dont un humilant 4-0 dimanche contre l'OGC Nice. Les hommes de Daniel Sanchez occupent du coup la 19e et avant-dernière place du classement, dans la zone rouge de relégation.
Même si son président se défend de vouloir l'écarter, l'entraîneur valenciennois se sait en danger. "Ça fait quarante ans que je suis en CDD dans le football et je connais les règles de ce milieu", a-t-il déclaré à 20 minutes. "Par définition, quand on est relégable, on est menacé". Et le calendrier ne devrait pas arranger ses affaires, puisque son équipe reçoit mercredi le Paris Saint-Germain de Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. "On peut dire que la seule chance que l'on a de battre le PSG est que l'on n'ait aucune chance", estime Daniel Sanchez sur le site internet du club. "Mercredi, on n'aura rien à perdre. Nous sommes des joueurs professionnels, comme eux, il ne faut pas avoir de complexes. Mercredi, on aura besoin de nos supporters. Ils sont certainement mécontents, puisque nous le sommes nous-mêmes".
Le rendez-vous à ne pas manquer pour Daniel Sanchez et Valenciennes, ce sera surtout le déplacement samedi prochain à Sochaux, actuelle lanterne rouge du championnat.