Calais : seuls sept réfugiés syriens voudraient rester en France

Parmi la soixantaine de réfugiés syriens qui ont occupé ces derniers jours un passerelle du terminal ferry de Calais, seuls sept seraient prêts à faire une demande d'asile en France. Les autres restent déterminés à rejoindre le Royaume-Uni.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils sont installés face au port de Calais et peuvent voir depuis leurs abris de fortune les ferry qui gagnent l'Angleterre. Sur la soixantaine de ressortissants syriens qui ont occupé le terminal ces derniers jours, 7 seulement auraient accepté de demander l'asile en France. Pour les autres, qui veulent toujours rejoindre l'autre rive de la Manche, les autorités britanniques ont déclaré vouloir privilégier ceux qui ont déjà de la famille sur place.

"A Calais, il y a beaucoup de chômage et en France, ça prend beaucoup de temps pour obtenir des papiers", regrette Joey, qui ne veut pas rester ici. "Pour faire venir votre famille, il faut attendre plus de deux ans parfois. Là-bas, en Grande-Bretagne, vous pouvez les emmener et avoir des papiers en moins de six mois."  
Parti de Syrie il y a 8 mois, Joey veut encore tenter la traversée, même clandestinement. Les associations présentes sur le terrain estiment qu'il y aujourd'hui entrent 300 et 400 migrants à Calais et un millier sur l'ensemble de la côte

Malgré tous les obstacles, ils seraient chaque nuit entre 15 et 30 à parvenir à rejoindre le Royaume-Uni.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information