La vidéosurveillance a fait son apparition dans les cimetières. Dans la région, Le Portel et Lambres-lez-Douai ont franchi le pas en installant des caméras pour épier les auteurs de dégradations. Dans le Bassin minier, Avion s'apprête à faire de même.
Souriez, vous êtes filmés... lorsque vous allez au cimetière. Celui de Lambres-Lez-Douai est équipé depuis mars 2012 de deux caméras de vidéosurveillance. Le maire de la ville assure que ces équipements ont fait drastiquement chuter les plaintes relatives aux dégradations et aux vols dont faisaient régulièrement l'objet les 1800 sépultures.
Les caméras sont dotés d'un champs de vision à 360° et d'un détecteur de mouvement. Elles peuvent zoomer et enregistrent l'activité du cimetière en permanence.
La police seule habilitée à visionner les images
Seuls les services de police sont habilités à visionner les images, et celles-ci sont systématiquement détruites au bout de quinze jours. En cas de plainte, il faut donc que celle-ci soit faite dans ce délai, auquel cas, la vidéosurveillance n'est d'aucune utilité.
Notre reportage à Lambres-Lez-Douai et à Avion, commune fraîchement convertie à la vidéosurveillance, mais dont l'équipement attend encore l'autorisation préfectorale pour fonctionner.