Le Tribunal de Boulogne-sur-Mer vient de communiquer l'identité de l'auteur de l'infanticide survenu à Berck-sur-Mer le 20 novembre dernier. Fabienne Kabou, franco-sénégalaise, avoue le meurtre de sa fille Adélaïde.

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La fillette retrouvée sur la plage de Berck au petit matin du 20 novembre a désormais un nom. Elle s'appelait Adélaïde, et serait née en région parisienne le 9 août 2012, elle avait donc 15 mois quand elle est morte, emportée par la marée.
Sa mère, Fabienne Kabou, âgée de 36 ans, interpellée hier soir à son domicile de Saint Mandé en région parisienne, a livré des aveux circonstanciés aux enquêteurs.

Dans un communiqué, le Parquet de Boulogne-sur-Mer expose que la jeune femme dit avoir prémédité son geste, face aux difficultés rencontrées dans la prise en charge quotidienne de sa fille.


L'enfant a été déposée vivante sur la plage 

Le 19 novembre dernier, Fabienne Kabou, née au Sénégal mais de nationalité française, s'est rendue à Berck, dans le but de mettre fin aux jours de son enfant.


Elle l’a déposée vivante sur la plage alors que la marée montait. Elle ne s’était jamais rendue dans cette ville, dont seul le nom a retenu son attention, indique le Parquet de Boulogne-sur-Mer. Elle a ensuite regagné dès le 20 novembre 2013 son domicile, qu’elle n’a plus quitté selon ses dires. Elle n’a ni vu, ni entendu le moindre appel à témoins, toujours selon ce communiqué.


Etudiante en philosophie, sans ressources

La jeune femme a déclaré se consacrer à des études de philosophie à l'université Paris 8 (elle a retranscrit notamment des textes de Gilles Deleuze). Elle est sans travail et sans ressources. Elle vit avec un compagnon âgé de soixante-trois ans, auquel elle a expliqué à son retour qu’elle avait remis l’enfant à sa propre mère afin qu’elle soit prise en charge au Sénégal, dans sa famille maternelle. Lui aussi affirme qu’il n’a eu aucun écho de la disparition de l’enfant.

La mère se trouve toujours dans le bureau du juge chargé de l'instruction qui devrait lui signifier sa mise en examen pour assassinat. Le Parquet a sollicité son placement en détention provisoire
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