Le Racing club de Lens, qui cherche un lieu où jouer la saison prochaine en raison des travaux de rénovation au stade Bollaert-Delelis en vue de l'Euro-2016, est "dans une position d'étude", a affirmé mercredi son président Gervais Martel.
"Aujourd'hui, on est dans une position d'étude. On attend d'avoir la confirmation des uns et des autres. Ça nous permettrait ensuite de lancer des études. En fonction de celles-ci, des coûts et de la situation sportive du RC Lens la saison prochaine, on pourra prendre une décision fin janvier 2014", a expliquéM. Martel.
Depuis quelques semaines, les rumeurs se multiplient sur le futur point de chute des Sang et Or. Calais, Amiens, Valenciennes et Lille sont les quatre stades prédestinés à accueillir l'équipe d'Antoine Kombouaré.
"On a pris contact avec des clubs, des institutions et des stades : Amiens, Calais, Valenciennes, Lille et aussi le Stade de France. On a eu des réponses assez favorables de la part de tout le monde, notamment des propriétaires des stades", assure le président lensois sur le site internet du club. Mais plusieurs paramètres sont aussi à prendre en compte. Il y a d'abord l'aspect financier avec le coût de la location d'un stade.
Le stade Pierre Mauroy privilégié ?
Mais aussi celui du transport des supporteurs. "Une délocalisation n'est pas une chose simple car ça amène son lot de problèmes, reconnaît M. Martel. Il y a toute une logistique à organiser notamment vis-à-vis de nos supporteurs. Je n'ai pas envie de les laisser sur le carreau."
Et si certains supporteurs de Valenciennes ou de Lille ont déjà fait part de leur mécontentement, M. Martel préfère botter en touche. "Il faudra bien que l'on joue quelque part ! Car pas de stade veut dire pas d'Euro-2016. Lens a déjà joué le jeu et ça a été difficile pour moi à une époque quand Lille est venu jouer à Bollaert en Ligue des champions."
Si le club, actuel 3e de Ligue 2, accède à la Ligue 1, il devrait compter près de 25.000 abonnés. Un nombre qui obligerait presque les Lensois à opter en priorité pour le Stade Pierre-Mauroy, le seul à avoir la capacité pour accueillir les supporteurs lensois.
"La communauté urbaine de Lille nous signale que la décision appartient au Losc, donc au président Michel Seydoux", a expliqué M. Martel.