Didier Fusillier, à la tête de l'organisation des manifestations culturelles de l'époque, revient dans cette interview sur le "choc" qu'a été Lille 2004, sur ses conséquences et sur l'avenir qui se profile avec Lille 3000.
- Quel souvenir, quelle impression générale vous laisse Lille 2004, capitale européenne de la culture ?
- Quels ont été les effets de l'époque et quels sont ceux d'aujourd'hui aux niveaux médiatique, économique, de l'emploi et du tourisme ?
A la commission européenne, quand nous avons apporté les chiffres, ils étaient stupéfaits. Davantage que les J.O. ou qu'une Coupe du monde !
A la rentrée universitaire, il n'y avait plus assez de places pour accueillir les étudiants. La ville a gagné une espèce de label, perdue une image froide non justifiée, pour celle d'un truc chic. A Waterloo, les trains anglais étaient flanqués d'un "Lille, the place to be".
- Et aujourd'hui ? Les effets s'estompent ?
- Et le coût ?
- L'avenir et la French Renaissance*...
* Après les Bombaysers de Lille (consacrés à l'Inde), Europe XXL (à l'Europe élargie à l'est), Fantastic, l'association Lille 3000 qui perpétue l'élan culturel créé par Lille 2004, a choisi pour thème de sa prochaine manifestation en fin 2014 début 2015, la French Renaissance.