Une quatrième personne a été interpellée à Reims et placée en garde à vue. Les trois suspects arrêtés dans le secteur d'Armentières, selon la gendarmerie sont en garde à vue également dans la région dans trois maisons d'arrêts différentes. Ils sont interrogés sur un trafic d'armes présumé.
Selon l'AFP : une quarantaine de gendarmes et deux équipes cynophiles ont participé à cette opération qui s'est déroulée sous la direction des sections de recherches de Lille et de Reims dans trois communes : Nieppe (Nord), Mont-Bernachon (Pas-de-Calais) et Reims.
La gendarmerie ne confirme pas le nom des deux premières communes. Elle parle de trois personnes arrêtées dans le secteur d'Armentières et d'une personne arrêtée à Reims.
Ce trafic, précise l'AFP, était organisé depuis la Belgique vers la France. Les gendarmes ont également saisi de nombreuses munitions et des matériels utilisés pour la remilitarisation d'armes de collection.
"Cette opération s'est déroulée sur commission rogatoire d'un magistrat de la Jirs (juridiction interrégionale spécialisée) de Lille, sur le chef d'association de malfaiteurs en relation avec un trafic d'armes", a indiqué la gendarmerie.
Les malfaiteurs présumés, qui ont entre une trentaine et une soixantaine d'années, risquent donc fort de passer plusieurs jours en garde à vue.
Des fusils de guerre "d'un certain âge" mais en état de marche
L'opération, qui s'est déroulée à compter de 06h00 lundi 16 décembre matin a permis de saisir de nombreuses armes d'épaule et de poing, parmi lesquelles des fusils de guerre "d'un certain âge, ce n'est pas ce qu'il y a de plus récent", a indiqué la gendarmerie.
Les armes sont toutefois en état de marche, pour la plupart.
Selon nos informations, les armes saisies sont de catégories A, B, C, D (ou anciennement 1re, 4e et 6e catégories). Deux armuriers ont été sollicités pour répertorier, dénombrer et reconnaître certaines armes démontées.
Cette enquête fait suite à une opération similaire mais de plus grande envergure menée début décembre en Champagne-Ardenne, mais qui ne présente aucun lien avec l'opération de lundi : "Ca n'a rien à voir", a indiqué la gendarmerie.
Lors de cette opération menée le 2 décembre sous la houlette de la Jirs de Nancy, 45 personnes avaient été interpellées et des centaines d'armes et des milliers de munitions saisies.