Une centaine de salariés de La Redoute ont cessé le travail samedi matin sur le site de La Martinoire à Wattrelos (Nord) pendant environ une heure et demi, deux jours après l'annonce de la suppression de 1.200 postes, a-t-on appris de source syndicale.

"Environ 130 salariés sur un effectif de 300 le samedi matin, soit un peu plus d'un salarié sur trois a débrayé pendant 1H30, de 07H00 à 08H30", à l'appel des syndicats CGT, CFDT et Sud, a déclaré à l'AFP Fabrice Peeters, délégué CGT. "On a fait le tour des ateliers de La Martinoire pour interpeller tous les collègues et montrer que les salariés de La Redoute ne sont pas prêts à accepter le plan (des futurs repreneurs) qui prévoit la suppression d'un emploi sur deux", a-t-il expliqué."Si on veut obtenir des garanties de la part de Pinault, c'est par la bagarre, la mobilisation", a souligné M. Peeters. Une nouvelle action pourrait être décidée en début de semaine prochaine, selon lui.

Plateau de Loïc Beunaiche et Sébastien Gurak


Les syndicats envisagent aussi de manifester lors du match de football entre Lille et le Stade Rennais, le 24 janvier, le club breton appartenant à la famille Pinault, qui contrôle Kering, actuel propriétaire de La Redoute et qui a retenu le 4 décembre l'offre de reprise de Nathalie Balla et Eric Courteille.

Les futurs repreneurs de La Redoute, l'un des leaders français de la vente à distance, ont annoncé jeudi un plan de suppression de 1.178 postes sur 3.437 (en France et à l'étranger) en quatre ans. Nathalie Balla et Eric Courteille pourraient officiellement prendre les rênes de l'entreprise mi-avril, après des "procédures d'information-consultation sur le projet de cession" qui "s'ouvriront les 15 et 16 janvier", selon un communiqué de La Redoute.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité