Fusillade de Lille-Moulins : le tireur présumé est toujours en fuite

Selon le procureur de Lille, un mineur de 17 ans et demi, soupçonné d'être l'auteur des coups de feu qui ont grièvement blessé un étudiant le 19 janvier, est actuellement en fuite. Un mandat d'arrêt va être délivré contre lui. 

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L'auteur présumé des coups de feu qui ont grièvement blessé un étudiant de 20 ans, le dimanche 29 janvier, dans le quartier de Moulins à Lille, est toujours recherché. "Actuellement une personne est en fuite", a déclaré ce lundi le procureur de la République de Lille, Frédéric Fèvre, lors d'une conférence de presse. "C'est un mineur de 17 ans et demi, très défavorablement connu. Tout nous laisse penser dans cette procédure qu'il est l'auteur du mitraillage sur ce jeune qui a été très grièvement blessé, qui aujourd'hui est un miraculé. Je demande à ce qu'un mandat d'arrêt soit délivré contre lui. Toutes les polices vont le rechercher."

Samedi dernier, 250 policiers ont été mobilisés pour mener un important coup de filet dans le quartier de Moulins, ainsi qu'à Roubaix et Villeneuve-d'Ascq. Seize personnes, soupçonnées par ailleurs d'être impliquées dans un réseau de trafic de drogue, ont été placées en garde à vue. Parmi elles, quatre sont suspectées d'être impliquées dans l'affaire de la fusillade. Un majeur et trois mineurs de 15, 16 et 17 ans, tous déjà connus "très défavorablement" de la justice. Ils devraient être présentés à un juge d'instruction ce lundi soir. Le procureur a requis un mandat de dépôt contre les trois plus âgés. "On (a affaire à) des gens qui ont un point commun, comme un territoire, et qui vont selon les opportunités se rassembler pour faire des bêtises", a commenté Didier Perroudon, directeur départemental de la sécurité publique du Nord. Les quatre jeunes déférés sont poursuivis pour "modification de l'état des lieux d'une scène de crime ou de délit, non-dénonciation de crime, violence avec arme et en réunion, dégradations volontaires, recel de malfaiteurs", certains pour la seule fusillade de Lille, d'autres pour les deux.

Un lien avec le mitraillage d'un hôtel à Villeneuve d'Ascq

Les faits se déroulés dans la nuit du 18 au 19 janvier, vers 2 heures du matin. La victime, étudiant à HEI (La Catho-Lille) était partie fêter ses 20 ans,dans une discothèque du quartier de Moulins en compagnie de trois amies. A proximité de la boîte de nuit, le groupe se serait fait aborder par cinq ou six individus qui s'en prenaient verbalement aux jeunes femmes. Ils auraient ensuite appelé par téléphone une autre personne, détentrice d'une arme à feu, qui serait venue mitrailler l'étudiant alors que celui-ci s'en allait. Treize douilles ont été retrouvées par les forces de l'ordre, ce qui laisse penser à l'usage d'une arme automatique. Au total, sept balles ont atteint la victime, aujourd'hui hors de danger.

Les enquêteurs ont établi un lien avec le mitraillage de la façade d'un hôtel de Villeneuve d'Ascq dans la nuit du 12 au 13 décembre. L'arme n'a pas été retrouvée. Selon le procureur, il s'agit "vraisemblablement d'un pistolet mitrailleur 9 mm", "une arme de guerre". "Ce sont des faits à Lille qui sont rares, qui sont exceptionnels. On ne peut pas accepter que certains individus utilisent des armes de guerre pour régler leurs comptes", a encore déclaré M. Fèvre. 

Dans une affaire distincte, des traces de sang ont été retrouvées le 19 janvier dans une voiture visée par des tirs à Lille. L'enquête est toujours en cours.
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