Enduropale du Touquet 2014 : l'angoisse de la météo ?

Après les gelées de 2011, la neige en 2012, la marée en 2013 qui a interrompu la course du dimanche, l'édition 2014 sera-t-elle plus tranquille ? 

Faut-il redouter la météo du week-end du 8 et 9 février ? L'Enduropale va-t-il encore vivre une édition "perturbée" par le temps sur la plage du Touquet ? Impossible de ne pas penser à ce facteur essentiel de la réussite de l'épreuve. Car cela fait déjà 3 ans que le ciel joue le 1er rôle, volant la vedette aux pilotes. 

Sergeï Potisek, pilote et membre de l'association DreamTim, qui a pour but d'améliorer la sécurité des pilotes, réagit : "Le mercredi précédent la course, il y a un gros coefficient de marée qui va détremper une partie du parcours, le sable sera donc dur et il faudra refaire une partie des buttes... Au fil des années, en effet, le sable mou, dans lequel on a l'habitude de rouler, se raréfie. Là, cette année, on ne va plus du côté de Merlimont, dont la digue a été endommagée par l'eau. Du coup, on va être davantage de pilotes sur moins de terrain... Mais de toute façon, cela ne peut pas être pire que les deux années que l'on vient de vivre". 

"J'espère que la passe de trois est passée !"

David Hauquier, directeur sportif de l'Enduropale est à moitié serein et croise les doigts : "C'est vrai que, pour préparer la piste, nous allons avoir beaucoup de travail à partir du jeudi. Nous avons creusé et nous avons mis du sable sec de côté que nous avons stocké depuis octobre-novembre mais il ne faut pas que les marées le reprennent. Aujourd'hui, la piste est bien avancée, nous avons et nous aurons encore du travail mais tout devrait être prêt pour le samedi matin et les courses des jeunes... Cela fait trois ans que nous avons des gelées, de la neige puis un problème de marée... Là, je croise les doigts, j'espère que la passe de trois est passée !, sourit-il. 

Les premières prévisions météo ou plutôt tendances météo ont été publiées sur de nombreux sites. Il faut les lire avec beaucoup de prudence. Mais pour l'instant elles sont rassurantes : pas de froid glacial, pas de neige selon notamment La Chaîne Météo.


Adrien Van Beveren, l'un des favoris de l'épreuve, est serein : "Non, pas d'appréhension. Je suis préparé mentalement et physiquement pour des conditions de courses difficiles. Mes adversaires auront les mêmes conditions de courses. S'il gèle ou s'il pleut, cela ne m'atteindra pas mentalement. Maintenant, c'est vrai que je préférerais du soleil et des températures positives. Mais le plus gênant ce sont les conditions de visibilité. Donc la pluie." 

A suivre attentivement dans les 10 prochains jours.