Au l'aube de la 23e journée de Ligue 1, le LOSC, qui reçoit Sochaux samedi, est toujours troisième mais n'a pas encore gagné en championnat en 2014 (un nul et trois défaites) car la mécanique qui fonctionnait si bien en 2013 s'est enrayée.
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De la défense à l'attaque en passant par l'état d'esprit, état des lieux de ce qui coince actuellement au LOSC.
Un gardien moins performant
Vincent Enyeama, le portier du LOSC, qui était resté cet automne invaincu durant 1061 minutes, soit plus de 11 matches, est redescendu de son nuage. La chance qui accompagnait le Nigérian semble désormais le fuir, à l'image des
buts malchanceux encaissés à Bordeaux (tir dévié puis poteau rentrant) ou contre Reims (dégagement d'un défenseur qui rebondit dans le visage d'un Rémois et file dans le but). Enyeama a également fait
une faute de mains grossière qui a permis à Nice de s'imposer (1-0) face au Losc dimanche dernier. Mais ses coéquipiers ne lui en tiennent pas rigueur. "
Comment reprocher à Vincent une petite erreur ? Si nous sommes sur le podium aujourd'hui, c'est grâce à lui", a souligné
Florent Balmont. Toutefois, Enyeama, qui affichait en toutes circonstances un grand sourire en 2013, avait le visage très fermé après son erreur dimanche.
Une défense moins imperméable
Avec 14 buts encaissés en 23 journées, la défense lilloise reste la meilleure de L1. Mais le LOSC, qui n'avait pris que 4 buts lors des 16 premières journées, en a pris 10 lors des sept suivantes, avec au moins un but encaissé à chacun de ces sept matches. La cascade de blessures qui a touché l'arrière-garde nordiste y est pour beaucoup.
Franck Béria, l'un des piliers de la défense, est absent au moins jusqu'à la mi-mars. Son remplaçant sur le flanc droit,
Djibril Sidibé, est volontaire mais sa
qualité de centre est insuffisante et son replacement parfois approximatif. Les centraux
Simon Kjaer et
Marko Basa ont également eu plusieurs
pépins physiques début 2014. Quant à
Pape Souaré, étincelant en 2013 sur son côté gauche, il est l'ombre de lui-même depuis janvier. Enfin,
l'imbroglio autour de la non-homologation du contrat de Sébastien Corchia n'arrange rien.
Une attaque en berne
Lille ne possède que la 12e attaque de L1 et depuis le début de l'année, les Dogues n'ont marqué que deux buts en quatre rencontres.
Salomon Kalou, auteur de trois buts en décembre (sept en L1 au total), peine à retrouver l'efficacité qui le caractérisait en 2013.
Nolan Roux, auteur de six buts depuis le début de saison, est lui muet depuis sept matches de championnat. Au-delà des attaquants, c'est toute l'animation offensive qui est défaillante. Privé de son meneur de jeu
Marvin Martin, le LOSC se crée peu d'occasions. L'entraîneur René Girard en est bien conscient: "
on a moins de réussite sur le plan offensif. On doit faire beaucoup mieux au milieu et devant, être plus agressifs et plus percutants, prendre plus de responsabilités."
Un mental plus fragile
L'état d'esprit des joueurs semble avoir changé depuis la reprise. Il y a moins de solidarité et dès que l'équipe encaisse un but, elle donne le sentiment d'être résignée et de ne pas pouvoir inverser la tendance. "
On fait moins d'efforts qu'avant. On est moins en confiance car on n'a plus cette réussite et la moindre petite chose nous fait douter", concède Nolan Roux. Pourtant, René Girard reste confiant.
"C'est par le travail que ça reviendra. Notre destin nous l'avons entre nos mains. On sait ce qu'on peut faire. Il faut rester calme. Le groupe vit bien donc je ne me fais pas de soucis."