Steeve Briois (Front National) élu maire d'Hénin-Beaumont

Le secrétaire général du Front national (FN) Steeve Briois a été formellement élu dimanche matin maire d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) lors du conseil municipal inaugural, une semaine après sa victoire fracassante dès le premier tour des municipales.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le scrutin s'est tenu en milieu de matinée, devant de très nombreux journalistes et militants et en présence de la présidente du Front national (FN) Marine Le Pen, qui était en avant-dernière place sur la liste de M. Briois, une place non éligible en raison du cumul des mandats. "C'est le premier jour d'une ère nouvelle pour Hénin-Beaumont", a estimé avant le début de la séance Mme Le Pen, ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, "une militante parmi d'autres ici".

"On ne gagne pas une ville pour en faire une vitrine, on gagne une ville pour améliorer la vie des habitants", a-t-elle déclaré à la presse, assise au premier rang dans la salle. L'arrivée de Steeve Briois, 41 ans, conseiller municipal depuis 1995, a été accueillie par des applaudissements nourris et une ovation debout de ses partisans, qui remplissaient une majeure partie de la salle. Seul candidat, M. Briois a été élu par 28 voix sur 35, soit autant que le nombre de sièges dont la formation d'extrême droite dispose au nouveau conseil municipal.

Dalongeville aux abonnés absents

La liste du FN avait été élue dimanche dernier dès le premier tour, avec 50,26% des suffrages, une première pour le parti. La liste PS-EELV-PCF conduite par le maire sortant divers gauche, Eugène Binaisse, était arrivée en deuxième position, avec 32,04% des voix. Celle de l'ancien maire socialiste Gérard Dalongeville, révoqué en 2009 -un an après sa réélection- et condamné en août 2013 en première instance à trois ans de prison ferme et à cinq ans d'inéligibilité pour détournements de fonds publics -une peine dont il a fait appel- avait récolté 9,77% des suffrages. Les conseillers d'opposition n'ont pas présenté de candidat, "par respect du suffrage populaire", et ont décidé de ne pas prendre part au vote, "par respect" des 32,04% obtenus dimanche dernier, a expliqué M. Binaisse lors d'une intervention.

M. Dalongeville, qui a obtenu un siège, n'était pas présent.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information