Frédéric Cuvillier défend finalement la nécessité de "remettre à plat" l'écotaxe

Le secrétaire d'Etat aux transports, à la mer et à la pêche est revenu sur sa position par rapport à l'écotaxe rejoignant ainsi sa ministre de tutelle sur la nécessité de remettre à plat le projet.

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Le secrétaire d'Etat chargé des Transports Frédéric Cuvillier a confirmé jeudi la nécessité de "remettre à plat" l'écotaxe tout en en défendant le principe pour financer les infrastructures routières. "Ceux qui ont une utilisation économique des routes doivent contribuer à leur modernisation", a déclaré M. Cuvillier au micro de la radio RMC, en soulignant qu'il fallait parallèlement "expliquer l'utilité et le fondement" de cette nouvelle taxe. "L'écologie ne peut pas être une chose de subi", a-t-il ajouté, rejoignant ainsi la ministre de l'Écologie et de l'Energie Ségolène Royal qui avait manifesté quelques jours auparavant son hostilité à "l'écologie punitive".

"Il faut qu'il y ait une contribution au financement des infrastructures, c'est indispensable", a insisté le secrétaire d'Etat, en reconnaissant un "problème d'acceptabilité" et de "résistance" vis à vis de cette "fiscalité environnementale". L'objectif de cette remise à plat de l'écotaxe est de déterminer "comment financer les infrastructures et protéger les 40.000 entreprises de transport", selon M. Cuvillier qui s'en remet au rapport qu'une mission d'information parlementaire doit remettre dans une quinzaine de jours et dont les conclusions déboucheront sur une "décision interministérielle".

"L'écotaxe ou la contribution au financement des infrastructures doit être intégrée dans le coût du transport, ce ne peut pas être à la seule charge des transporteurs routiers", a-t-il estimé. Maintes fois reportée, l'écotaxe, dont l'entrée en vigueur est toujours suspendue, vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes afin de financer notamment des infrastructures de transport "durable", via des portiques installés sur les grands axes.

Un discours différent de celui que le secrétaire d'Etat tenait il y a quelques jours. En réponse aux déclaration de sa ministre de tutelle Ségolène Royal qui définissait l'écotaxe comme un nouvel impôt, il avait tweeté ceci :


 

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