Selon les chiffres officiels publiés par la DNCG, le LOSC affiche un déficit de plus de 3 millions d'euros en 2013. Malgré les 18 millions d'euros rapportés par les transferts. Malgré une baisse de la masse salariale. Le club vit au-dessus de ses moyens.
3 millions d'euros de déficit pour le LOSC en 2013. Ce sont les chiffres officiels publiés ce mardi par la DNCG, organisme de contrôle financier du foot français. Cette performance financière du LOSC classe le club dans les 5 derniers du classement ci-dessous.CLUBS | RESULTAT 2013 |
Montpellier | + 9,718 M EUR |
Reims | + 3,388 |
Troyes | +3,234 |
Lorient | +2,677 |
Toulouse | +1,552 |
Sochaux | +1,316 |
Saint-Etienne | +1,012 |
Nice | +0,920 |
Valenciennes | +0,896 |
Bastia | +0,777 |
Evian | +0,094 |
Marseille | 0 |
Rennes | - 0,712 |
Ajaccio | - 1,760 |
Brest | - 2,241 |
Lille | - 3,052 |
Paris SG | - 3,509 |
Nancy | - 4,082 |
Bordeaux | -7,702 |
Lyon | -19,845 |
Quand on regarde les comptes dans le détail, le déficit d'exploitation hors transfert du LOSC était en 2013 hors transfert de plus de 20 millions d'euros. Comme chaque année, les transferts ont permis en partie d'équilibrer les comptes : ils ont rapporté 18 953 € (les ventes moins les achats) la saison dernière (Payet, Digne, Chedjou ont été vendus).
Pourtant, la masse salariale qui avait explosé après 2011 (56 225 en 2011, 87 525 en 2012) a baissé de plus de 26 millions d'euros pour arriver à 61 968 M€. Les recettes matchs ont également augmenté d'environ 10 millions d'euros de même que les recettes sponsors publicité comme le montrent les comptes détaillés ci-dessous.
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Le LOSC dépense moins en salaires, augmente un peu ses recettes par rapport aux années précédentes mais reste en déficit et se voit contraint de vendre chaque année ses meilleurs joueurs. Une conclusion s'impose : le LOSC vit donc bien au-dessus de ses moyens (les charges de Luchin, du Grand Stade sont elles très importantes et en augmentation).
Et on comprend mieux, à lire ces chiffres, que la DNCG ait décidé d'encadrer la masse salariale du club (ce qui a empêché cet hiver le transfert de Corchia). Récemment Michel Seydoux, président du LOSC, était d'ailleurs pessimiste sur les années à venir : "Quel que soit notre classement en fin de saison, on va avoir beaucoup de mal à bâtir un budget ambitieux pour 2014-2015. On va en faire un, mais il sera moins dépensier que l'actuel. On est déjà presque en surrégime". On pourrait presque retire le "presque"...