Une friterie ravagée par un incendie, une autre priée de quitter la Grand'Place : Bailleul se retrouve bizarrement d'un coup, d'une seul, sans baraque à frites.
A Bailleul, le sujet est forcément dans de nombreuses conversations. Pour deux raisons bien distinctes, en quelques jours, deux institutions de la ville, des baraques à frites, ont fermé. Une situation inédite qui a provoqué de nombreuses questions, des débats et des prises de position : "L’emballement médiatique a conduit à un déchaînement sur les réseaux sociaux, où des messages pour le moins agressifs quand ils ne sont pas diffamatoires se sont multipliés, écrivait ce jeudi le maire de bailleul Marc Deneuche dans un communiqué. (…). L’incendie qui a frappé dans la nuit du 17 au 18 juin, la seconde friterie de la Grand-place de Bailleul semble constituer le paroxysme de cet emballement."
La Friterie bailleuloise, qui emploie 20 personnes a effectivement été ravagée par un incendie mercredi. L'autre friterie (des Flandres) est en vente sur le Bon Coin. Et surtout le maire n'en veut plus à cet endroit (la place selon lui, doit être réaménagée), il l'a rappelé dans un communiqué : « Face à ces circonstances exceptionnelles, la ville de Bailleul a signifié aux propriétaires de la friterie en vente qu’elle devait libérer le domaine public dans les prochains jours. »