Main Square Festival : les Nordistes de Desert Pocket Mouse dans le grand bain

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Lauréat du tremplin régional du Main Square, le groupe lensois Desert Pocket Mouse a ouvert la journée du vendredi sur la Greenroom, la scène secondaire du festival arrageois. Pas intimidés pour deux sous par le public, les deux frangins ont assuré comme des pros.

Dès jeudi, Stéphane, chanteur et guitariste des Desert Pocket Mouse, était venu faire un petit repérage dans l'enceinte du Main Square et écouter Iron Maiden sur scène. A la veille de son premier concert dans un grand festival, le jeune étudiant de 21 ans affichait une sérénité inébranlable. Avec son frère Maxime à ses côtés à la batterie, il a remporté fin mai l'un des trois tickets du tremplin régional. La récompense : ouvrir la journée du vendredi sur la Greenroom, la scène secondaire du festival arrageois. Une aubaine pour ce duo lensois (ils ont grandi plus exactement à Ruitz, près Bruay) qui tient là une occasion unique de se faire connaître auprès d'un large public.

Et du public, il y en avait ce vendredi à 17h devant la Greenroom pour Desert Pocket Mouse. "On pensait qu'avec le mauvais temps annoncé et le match de foot, il n'y aurait pas grand monde, mais on ne voyait quasiment plus le vert de la pelouse devant nous", raconte Maxime. "On ne s'est pas mis la pression, quand il faut y aller, il faut aller." D'entrée, Stéphane balance du gros son pour capter l'audience. "Il fallait envoyer le pâté dès le début", se justifie-t-il.
##fr3r_https_disabled##Dès les premiers riffs de Sixteen, leur dernière compo, les spectateurs se mettent à bouger et à danser. "Ils ont été super réactifs", savoure-t-il encore. Leur duo guitare/batterie et leur style "blues garage rock" ont valu à Desert Pocket Mouse d'être surnommé "les Black Keys français", par Armel Campagna, le directeur du Main Square. Une comparaison flatteuse mais justifiée quand on voit l'aisance et la rigueur des deux frangins sur la scène qui se sont lancés dans la musique, il y a seulement deux ans.
Le concert n'a duré qu'une demi-heure. Avec les vieux briscards belges de Triggerfinger, déchaînés au même moment sur la scène principale, ils ont électrisé d'entrée cette deuxième journée du Main Square. Quand ils descendent de la scène pour retrouver leurs amis, venus les applaudir, c'est l'extase. "On était en sueur, fatigués mais euphoriques", résume Stéphane. D'autant qu'en coulisses, les Desert Pocket Mouse ont pu croiser les véritables Black Keys, tête d'affiche de la journée. "On a pu leur parler et leur dire qu'on est des supers fans, mais bon, ils ont déjà du entendre ça souvent", racontent-ils. "Ils sont sympas, mais un peu distants...". Les rencontres avec le groupe Franz Ferdinand et la chanteuse Anna Calvi ont en revanche été beaucoup plus chaleureuses. "On a pu leur donner notre CD", se félicitent-ils. Stéphane et Maxime sont encore étudiants, l'un en cinéma, l'autre en école d'ingénieur. Mais la musique commence à devenir une affaire très sérieuse pour eux. Le 5 juin dernier, Armel Campagna - également président de Live Nation France Festival - leur a dégoté la première partie d'un groupe américain, Flagship, en concert à Paris. Leur passage au Main Square les place désormais sur de très bons rails.

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