Après les Lensois de Desert Pocket Mouse vendredi, Anorexic Sumotori était le 2e groupe régional à se produire, samedi, au Main Square Festival. Entre l'adrénaline de la scène et la rencontre de certaines de leurs idoles en coulisses, les Maubeugeois ont vécu un rêve éveillé.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
"On passe un week-end de dingues". Vingt-quatre heures après sa prestation sur la Greenroom, la scène secondaire du Main Square Festival, Sébastien Demilly, guitariste du groupe Anorexic Sumotori, était toujours sur son nuage. "On s'est enfermé dans une salle pendant deux jours pour travailler avant le festival", raconte-t-il. "On a répété instrument par instrument pour que tout soit impeccable."
Anorexic Sumotori a remporté fin mai
l'un des trois tickets du tremplin régional du Main Square. Le groupe, fondé en 2010 par d'ex-camarades du lycée Notre-Dame de Maubeuge, avait déjà tenté sa chance l'an dernier, mais avait été éliminé en demi-finale. Cette fois, tout s'est déroulé impeccablement, comme sur du papier à musique. Les quatre comparses sont montés sur la Greenroom, la scène secondaire du Main Square, à 15 heures. Devant eux, les rangs étaient au départ très clairsemés. Il fait dire que la météo était incertaine et que les artistes suivants (Alec Benjamin, Arsenal, Allen Stone) n'étaient pas forcément les plus connus de l'affiche. "
Nos potes sont venus", raconte Sébastien. "
Mais on a aussi vu des visages qu'on ne connaissait pas et qui semblaient bien bouger et apprécier notre musique. Le public a grossi au fur et à mesure"
##fr3r_https_disabled##Le concert a duré une demi-heure. "C'est trop court", plaisante le guitariste du groupe. "
Mais c'était un rêve de gosse de faire une grosse scène comme ça. On s'est aussi rassurés sur nos capacités, on s'est senti à l'aise. Au départ, on avait peur de ne pas savoir gérer l'espace." En coulisses aussi, les quatre membres d'Anorexic Sumotori se sont faits plaisir. "
Notre loge était juste à côté de celle de Stromae", nous a confié Sébastien Demilly. "
C'est un garçon qui a l'air un peu timide, on n'a pas trop osé le déranger. On a discuté aussi avec les gars de MGMT, de Foals, tous très sympas. On se rend compte que ce sont des gens comme nous, en fait, en dehors de la scène."
Mais leur meilleur souvenir restera sans doute leur rencontre vendredi avec leurs idoles de
Triggerfinger, l'un des groupes rock les plus populaires de Belgique, également à l'affiche cette année du Main Square. Une rencontre à laquelle France 3 Nord Pas-de-Calais a quelque peu contribué, connaissant l'amour que les Maubeugeois nourrissent pour le gros son des Anversois. "
Quand on est arrivé au Main Square, ils étaient déjà là à nous attendre, c'était le monde à l'envers !", s'étonnent-ils encore. "
Ils ont pris notre CD, on espère qu'on les recroisera". En attendant, Anorexi Sumotori se produira dans une semaine dans un petit bas du Quesnoy, le Cactus (12 juillet). Ils joueront également à Paris, au Gibus, le 17 juillet.
