Magazine Club à Lille : le videur de la discothèque mis en examen pour violences

Le videur d'une boîte de nuit de Lille "Le Magazine Club" a été mis en examen mercredi, soupçonné d'avoir porté un coup à un jeune homme qui se trouve depuis dans un état critique. 

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Le videur est soupçonné d'avoir porté un coup à un jeune homme d'une trentaine d'années, grièvement blessé à la tête après une altercation suivie d'une chute samedi, devant le Magazine Club, une boîte située dans le quartier de Lille-Moulins. Âgé de 24 ans, le suspect, qui n'avait pas d'antécédents judiciaires, a été mis en examen pour "violences volontaires ayant entraîné une ITT (incapacité temporaire de travail) supérieure à huit jours", a indiqué à l'AFP le parquet de Lille.

"La suite de l'enquête permettra de déterminer plus finement si c'est le coup en lui-même qui a provoqué les lésions importantes dont souffre la victime ou si c'est la chute qui est plutôt responsable de ces lésions", a ajouté cette source. "Il faut attendre que l'état de la victime se soit stabilisé" pour procéder aux examens qui permettront d'établir ou non un lien de causalité entre le coup porté et son état, a précisé le parquet.

Circonstances floues

Les circonstances de l'agression demeuraient encore floues mercredi soir. Selon les premiers éléments d'enquête, un groupe souhaitait entrer dans la discothèque mais la direction leur en avait refusé l'accès. Après "quelques échanges virils", le physionomiste de la boîte aurait porté un coup sur une des personnes qui souhaitaient entrer, mais "sans aucune conséquence", selon le parquet.

Le groupe dont faisait partie la future victime serait alors intervenu, provoquant l'intervention du videur, qui aurait porté "un violent coup de coude" pour écarter le jeune homme. Le parquet a requis le placement en détention provisoire du videur, mais ce dernier a finalement été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire.

Le physionomiste de l'établissement, qui avait été également interrogé par les enquêteurs de la sûreté urbaine de Lille, n'a finalement pas été déféré devant un juge, les violences qu'il est soupçonné d'avoir exercées étant semble-t-il moins graves et de nature contraventionnelle.
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