C'est au Dunkerquois Bruno Cordier que l'on doit la victoire de Matteo Trentin lors de l'étape du Tour de France qui s'est achevée vendredi à Nancy. Il est le responsable du "chrono-pôle" qui gère le temps sur le Tour au millième de secondes. Explications.
Grâce au journal Le Monde, on connaît désormais le visage de celui qui gèle le temps sur le Tour. Le Dunkerquois est à la tête des 3 caméras qui prennent 4000 images secondes. Ces petites merveilles permettent ainsi de départager le moindre écart entre les coureurs comme ce vendredi à Nancy.
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Cet ancien professeur de biologie du Nord parcourt désormais le monde entier. Et des écarts très serrés, il en a départagé. Hier, c'était le record depuis le début du Tour 2014. Mais Bruno Cordier en a vu d'autres. "Sur le Tour, on a déjà vu deux dix millièmes (0''0002) de seconde", se souvient le Dunkerquois. C'était à Gérardmer en 2005.
En plus des caméras, les six maîtres du temps du "chrono-pôle" sont aidés par des capteurs sur les vélos des coureurs. Un barda de technologie, qui permet aujourd'hui de départager n'importe quels cyclistes. Et heureusement, car aux heures d'arrivée, la batailles entre les directeurs sportifs des différentes équipes est âpre. Chacun s'attribuant la victoire. Rien ne vaut donc de bons appareils pour faire foi.